Notre lexique
A cours limité
Un ordre à cours limité est un ordre par lequel le client, acheteur, fixe le prix maximal qu'il est disposé à payer ou par lequel le client, vendeur, fixe le prix minimal auquel il accepte de céder ses titres. Ce type d'ordre présente l'intérêt de permettre la maîtrise du prix de l'exécution mais le client n'a pas la garantie d'avoir son ordre exécuté dans son intégralité, ce type d'ordre pouvant être exécuté partiellement, ou même ne pas être exécuté. Le prix est donc déterminé à l'avance mais l'instant où l'ordre sera exécuté n'est pas connu à l'avance. La validité de l'ordre à cours limité peut porter sur une journée, une semaine ou un mois.
Abondement
L'abondement est un montant versé par une entreprise à son salarié en complément des sommes que celui-ci effectue sur son plan d'épargne salariale.
Abenomics
Nom donné aux mesures de relance mises en œuvre par le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, depuis décembre 2012. Elles comportent trois volets (« les trois flèches d’Abe ») : un plan de relance massif basé sur des investissements en infrastructures, une politique monétaire expansive de « quantitative easing » conduite par la banque centrale japonaise et enfin des réformes structurelles afin d’accroître la compétitivité des entreprises japonaises. Cette politique a permis une remontée substantielle de la Bourse japonaise et un affaiblissement du yen qui profite aux exportations japonaises.
Acheté/Vendu
Cette technique boursière est une méthode d'optimisation fiscale. Elle permet de matérialiser des moins-values latentes en fin d'année afin de diminuer sa facture fiscale sur les plus-values. Elle consiste à vendre simultanément les titres sur lesquels l’investisseur est en moins-value et à les racheter aussitôt. Ainsi, le portefeuille n'est pas modifié mais aux
yeux du fisc, il a été matérialisé une moins-value qui viendra en déduction des plus-values pour la détermination de l’impôt. De plus les frais de transaction ne sont perçus qu’une fois.
ACPR
Voir Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution
Actif
Le bilan est l'inventaire d’une part, des sources de financement d'une entreprise (le « passif », en comptabilité) et d’autre part, de l'emploi des fonds (l'« actif »).
A l'actif sont inscrites les immobilisations incorporelles (brevets et marques), corporelles (immeubles, usines et machines) et financières (participations dans les filiales). Les immobilisations comprennent les valeurs et biens destinés à rester de façon durable dans l'entreprise.
Enfin, l'actif circulant englobe les stocks de matières premières et produits finis, les créances sur la clientèle et la trésorerie disponible (argent en caisse, placé en Bourse, en titres de trésorerie).
Actif défensif
Ce sont des placements qui résistent à divers types de risques. Par exemple les obligations constituent un actif défensif en cas de chute des marchés actions. Les obligations des Etats les mieux notés sont aussi qualifiées de défensives. Enfin certaines actions appartenant à des secteurs de la bourse présentant des caractéristiques d’une progression régulière de l’activité et d’une bonne visibilité de leurs résultats (exemple les secteurs agroalimentaire ou pharmaceutique) sont fréquemment qualifiées de « défensives ».
Actif net
Différence entre les actifs d’une entreprise (usines, machines, locaux commerciaux, brevets, stocks, marques, filiales, créances sur la clientèle, liquidités en trésorerie, etc.) et son passif exigible (emprunts bancaires, dettes vis-à-vis des fournisseurs, des salariés, du Trésor public, etc.). L’actif net est donc la valeur comptable de l’entreprise telle qu’elle apparaît à son bilan. Lorsque l’on soustrait de l’actif du bilan, le passif exigible, la différence correspond exactement aux fonds propres. Soit le capital social augmenté de tous les bénéfices réalisés dans le passé, non distribués aux actionnaires et diminué des pertes.
Actif net d'OPC
Valeur du portefeuille d'une SICAV ou d'un FCP. Il est calculé à partir de la valeur des titres le composant au cours de bourse du jour, augmenté de ses liquidités et diminué de ses éventuelles dettes.
Action
Titre représentant une fraction du capital social d'une société. En achetant des actions d'une société l'épargnant en devient copropriétaire ou «actionnaire ». Il est associé aux risques comme aux bénéfices. Une action confère à son titulaire : un droit d'information, un droit de vote en assemblée et le droit de percevoir le cas échéant un dividende. Sa rémunération provient de deux éléments : le dividende et la plus-value. Le premier est fixé en assemblée générale des actionnaires et varie en fonction des résultats de l'entreprise. La seconde dépend de l'engouement que suscite le titre, elle se calcule par différence entre le prix d'achat et le prix de vente de l'action.
Actionnaire / Shareholder
Un actionnaire désigne une personne physique ou morale associée à une société par le fait de détenir un ou des titres représentant une fraction du capital de la société. En faisant l'acquisition d'actions, l'actionnaire possède :
- un droit de vote aux assemblées générales (en principe, une voix par action détenue)
- un droit d'accès à certaines informations sur la société (comptes annuels, modification de la situation patrimoniale de l'entreprise, tout événement pouvant avoir des conséquences sur le cours de bourse, ...).
- un droit aux bénéfices (perception des dividendes).
- un droit au boni de liquidation en cas de faillite de la société (l’actionnaire passe après les créanciers prioritaires et ordinaires).
Action à Dividende Prioritaire / ADP
L’action à dividende prioritaire est une action qui donne le droit à son porteur de percevoir un dividende d'un montant supérieur à celui des actions ordinaires.
Le détenteur d'une action à dividende prioritaire est prioritaire, par rapport aux actionnaires ordinaires, sur le versement de dividendes. Les propriétaires des actions à dividende prioritaire sont également avantagés lors de l'éventuelle liquidation judiciaire de la société, car ils sont actionnaires privilégiés pour le remboursement du capital par rapport aux autres actionnaires. En contrepartie de ces avantages, l’action à dividende prioritaire ne donne pas à ses détenteurs le droit de vote aux assemblées générales. La part de capital constituée d'actions à dividende prioritaire est limitée à 25%.
ADP
Voir Action à Dividende Prioritaire
AEMF / ESMA
Voir Autorité Européenne des Marchés Financiers
AFG
Voir Association Française de Gestion Financière
Agences de notation financière
Les agences de notation financière (ou agences de «rating») ont pour activité d’évaluer la capacité et la volonté d’un émetteur à rembourser sa dette en émettant une note (une opinion). Elles notent gratuitement les Etats. Et contre rémunération, à leur demande, les entreprises ou les collectivités locales désirant être notées. Les agences de notation financière peuvent également apprécier la solvabilité d'une opération (emprunt obligataire, opération de financement structurée, titrisation, etc.). Les trois agences de notation les plus connues sont Standard & Poor's, Moody's et Fitch Ratings.
AGE
Voir Assemblée Générale Extraordinaire
AGO
Voir Assemblée Générale Ordinaire
AIFM
Voir Alternative Investment Fund Manager
Allocation stratégique
C’est la répartition des différentes classes d’actifs (actions, obligations, produits monétaires) dans un portefeuille en fonction de la durée du placement et du niveau de risque accepté. L’allocation stratégique d’actifs précède l’étape de l’allocation tactique Elle a pour horizon le moyen/long terme. Elle détermine le positionnement du fond et le type de gestion qui sera suivi par le gérant. Par différence de l’allocation tactique qui est utilisée à court terme et soumise à de fréquents changements en fonction des opportunités de marché.
Alpha
L'alpha rend compte de la surperformance ou de la sous-performance d'un portefeuille ou d'un titre par rapport à son indice de référence. Il traduit sa performance théorique qui se base sur le niveau de risque de l'actif pour déterminer son niveau de rentabilité. Un alpha positif indique une surperformance relative, alors qu’un alpha négatif indique une sous-performance relative. L’alpha est donc, en quelque sorte, une mesure de la valeur ajoutée du gérant ou de son talent.
Alternative Investment Fund Manager / AIFM
La Directive AIFM a pour objectif de créer un cadre réglementaire applicable à tous les gestionnaires des fonds d’investissements alternatifs qui gèrent ou commercialisent ces fonds. Parmi ceux-ci on trouve l’ensemble des fonds non UCITS, les « hedge funds », les fonds de capital-investissement, les fonds immobiliers, avec ou sans effet de levier, fermés ou ouverts. La Directive crée un « passeport » permettant seul une commercialisation auprès des investisseurs professionnels européens.
AMF
Voir Autorité des Marchés Financiers
Analyste extra financier
Le métier d'analyste extra-financier consiste à évaluer les risques non directement financiers présentés par les entreprises et les Etats. Les analystes extra-financiers cherchent à détecter les risques liés au non-respect des normes internationales en matière de droits humains, de normes environnementales, de règles de gouvernance. En cas de procès ou d’accident les entreprises encourent des dommages en matière de réputation et des amendes en cas de condamnation pour des règles sociales ou environnementales non respectées. Ces évènements auront une influence négative sur leur cours de bourse. Ce que les entreprises nomment la Responsabilité Sociale et Environnementale consiste à se prémunir de ces différents risques. Les analystes extra-financiers travaillent pour des sociétés de gestion, des agences de notation extra-financière ou des courtiers et publient leurs études.
Analyse fondamentale
L'analyse fondamentale, basée sur le long terme, essaie de prévoir les cours futurs d'une valeur à partir de ses éléments comptables, financiers et commerciaux actuels. L'analyse fondamentale a pour objet d'évaluer le niveau de rentabilité d'une entreprise, donc sa capacité à générer des bénéfices. Elle repose sur le calcul de ratios financiers, leur suivi dans le temps et leur comparaison avec ceux d'entreprises du même secteur d'activité. Elle peut également s'appuyer sur des études de marché et des indicateurs macro-économiques tels que la croissance ou l'inflation. L'analyse fondamentale se nourrit des chiffres publiés dans les différents documents comptables de l'entreprise : compte de résultat, rapport d'activité annuel (parfois trimestriel), prévisions, ou encore dans le «document de référence», rédigé selon les indications de l'AMF, et souvent mis en ligne sur le site Internet de l'entreprise.
Analyse technique
C'est l'observation du passé à partir de graphiques d'un marché ou d'un titre de façon à prévoir les évolutions à venir. L'analyse technique s'appuie notamment sur les comportements passés des investisseurs relevés dans les historiques de cours, recherchant à déterminer des comportements types face à certaines situations.
Appel de marge
Sur les marchés des dérivés, en cas de pertes latentes chez un intervenant, la chambre de compensation des ordres va lancer un appel de marge auprès de l'intervenant pour que ce dernier reconstitue très rapidement sa couverture. Si l'intervenant ne s'exécute pas, la chambre de compensation dénoue la position. A la fin de chaque jour de bourse, les positions des opérateurs sont fictivement liquidées au cours de compensation. Cette liquidation rend compte d'une marge débitrice ou créditrice. Cette marge induit un flux financier ou appel de marges débiteur ou créditeur pour l'opérateur.
Appel public à l'épargne
On parle d'appel public à l'épargne lorsqu'un instrument financier (actions, obligations..) est émis sur un marché réglementé ou lorsqu'un instrument financier est émis ou cédé dans le public, en ayant recours soit à la publicité, soit au démarchage, soit à des établissements de crédit ou à des prestataires de services d’investissement.
Arbitrage
A la différence du spéculateur, l'arbitragiste ne prend pas de risque direct mais essaie, par le biais d'un ensemble d'opérations d'achat et de vente, d'obtenir un bénéfice des différences de cours entre deux valeurs sur une même place financière ou sur deux places financières différentes mais sur la même valeur. L'arbitrage est une méthode qui ne nécessite globalement aucune mise de fonds mais qui permet de réaliser un bénéfice quasi-certain.
Assemblée générale ordinaire /AGO
Elle se réunit au moins une fois par an. Elle peut nommer et révoquer les administrateurs, approuver les comptes, décider la distribution des bénéfices, nommer les commissaires aux comptes, ratifier les conventions intéressant les dirigeants, fixer le montant des jetons de présence alloués aux membres du conseil, décider de l'émission d'obligations ordinaires si les statuts le prévoient et autoriser les décisions de gestion importante. Mais elle ne peut modifier les statuts
Assemblée générale extraordinaire / AGE
L'assemblée générale extraordinaire (AGE) est organisée pour soumettre au vote des actionnaires des résolutions particulières nécessitant des majorités qualifiées. Pour modifier le statut de la société ou pour décider d'une augmentation de capital par exemple, une assemblée générale extraordinaire est nécessaire. De manière plus complète, une AGE peut réduire/amortir le capital, modifier l'objet social, la durée et le nom de la société, approuver les fusions, scissions et apports partiels d'actifs, décider l'émission d'obligations convertibles, échangeables, de certificats d'investissement et de bons de souscription d'actions, arrêter la dissolution anticipée de la société, décider de la transformation de la société, modifier les statuts.
Association Française de la Gestion Financière / AFG
L’Association française de la gestion financière (AFG) est l’organisation professionnelle qui réunit tous les acteurs du métier de la gestion pour le compte de tiers, qu’elle soit collective ou individualisée sous mandat. L’association a pour objet d’aider ses membres dans différents domaines, que ce soit juridique, fiscal ou encore comptable.
Assouplissement de la politique monétaire
Une politique monétaire est définie par les instruments utilisés par une banque centrale. L’assouplissement de la politique monétaire correspond à la baisse des taux directeurs, permettant l’accès à des crédits moins onéreux pour les particuliers ou les entreprises. L’assouplissement passe aussi par la création de monnaie centrale sous forme de prêts consentis aux banques commerciales afin de faciliter le financement de l’économie. Une partie de cette monnaie peut aussi servir à l’achat d’obligations publiques ou privées afin de faire baisser les taux d’intérêt sur le marché obligataire. La banque centrale peut aussi acheter des parts de fonds actions ou de fonds immobiliers afin de faire monter les cours des actions et de l’immobilier. Le bilan de la banque centrale augmente à due proportion de ces interventions. Les objectifs sont d’augmenter le niveau de croissance économique, de lutter contre la déflation mais aussi de soutenir les prix des actions et de l’immobilier pour créer un « effet richesse » qui renforce la confiance des épargnants et les incite à consommer et investir. Enfin cette création monétaire contribue à l’affaiblissement de la monnaie, ce qui favorise les exportations.
Assurance-vie
C'est un contrat qui assure une couverture par laquelle, durant une période déterminée ou viagère, l'assureur en échange d'une cotisation s'engage envers l'assuré à verser des prestations sous forme de capital ou de rentes au bénéficiaire, au moment de la réalisation du risque assuré, que ce risque soit en cas de vie ou de décès. Le bénéficiaire peut être l'assuré lui-même -le contrat étant alors généralement un placement en vue de la retraite-, le conjoint, les enfants, ou toute autre personne précisément désignée.
L'assurance-vie est l'un des placements les plus répandus chez les ménages français. Le faible niveau des droits de succession est l'un des atouts majeurs du produit.
Autorité des marchés financiers (AMF)
L'Autorité des marchés financiers est un organisme public indépendant doté de la personnalité morale qui a pour missions de veiller :
- à la protection de l'épargne investie dans les instruments financiers et tout autre placement donnant lieu à appel public à l'épargne ;
- à l'information des investisseurs ;
- au bon fonctionnement des marchés d'instruments financiers.
Les principales compétences de l'AMF :
- L'AMF réglemente et contrôle l'ensemble des opérations financières portant sur des sociétés cotées et veille au bon déroulement des offres publiques. Elle vérifie que les sociétés publient, en temps et en heure, une information complète et de qualité, délivrée de manière équitable à l'ensemble des acteurs.
- L'AMF octroie l'agrément des OPC et vérifie notamment l'information figurant dans le document d’information.
- L'AMF définit les principes d'organisation et de fonctionnement des organismes régulateurs de marché et surveille les marchés et les transactions qui s'y déroulent.
- L'AMF détermine les règles de bonne conduite et les obligations que doivent respecter les professionnels autorisés à fournir des services d'investissement ou des conseils en investissement.
Autorité Européenne des Marchés financiers / AEMF ( ESMA en anglais)
L'Autorité européenne des marchés financiers est l'autorité en charge de l'harmonisation des normes techniques européennes.
L'ESMA a remplacé, à compter du 1er janvier 2011, le Comité des régulateurs européens.
Elle dispose d'un pouvoir d’élaboration de «standards obligatoires» et d’intervention par des mesures contraignantes.
Son rôle consiste à :
- améliorer la coordination entre les régulateurs de chaque marché de l’Union européenne.
-intervenir auprès de la Commission européenne pour les sujets liés aux valeurs mobilières.
- assurer une mise en œuvre plus cohérente et rapide de la législation communautaire dans chaque États membres. Ces derniers disposent d’un représentant qui siège à l'ESMA.
Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution / ACPR
Créée en mars 2010, l’ACP, devenue ACPR a pour objectif la mise en place d’une autorité de supervision forte, disposant d’une vision globale du secteur financier (banque et assurance).
L’ACPR est chargé de l’agrément et du contrôle des établissements bancaires et des organismes d’assurance.
Sa mission principale est de veiller à la préservation de la stabilité financière et à la protection des clients des banques, des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurance.
Dans ce cadre, l’APCR peut être amené à pratiquer des stress tests pour soumettre les banques à divers scénarios de crise et ainsi tester leur solidité financière.
L’ACPR est une autorité indépendante, adossée à la Banque de France.
Avertissement sur résultats / Profit warning
Le Profit Warning est une expression anglo-saxonne qui signifie qu’une entreprise cotée émet un avertissement sur ses résultats pour informer les investisseurs qu'elle ne réussira pas à atteindre ses objectifs futurs tant en terme de chiffre d'affaires que de rentabilité.
Le Profit Warning est généralement suivi d’un ajustement plus ou moins important du cours de bourse de la société.
Balance commerciale
La balance commerciale est le compte qui retrace la valeur des biens exportés et la valeur des biens importés.
Pour calculer la balance commerciale, la comptabilité nationale procède à l'évaluation des importations et des exportations de biens à partir des statistiques douanières de marchandises.
Si la valeur des exportations dépasse celle des importations, on dit qu'il y a excédent commercial ou que la balance commerciale est excédentaire; si les importations sont supérieures aux exportations, le pays a un déficit commercial ou sa balance commerciale est déficitaire
En France la balance commerciale ne couvre que les biens. Les services sont pris en compte dans la balance des biens et des services contrairement à d'autres pays où la balance commerciale couvre les biens et les services.
Banque centrale européenne (BCE)
Depuis la mise en place de l’euro dans onze pays de l’Union européenne, le 1er janvier 1999, la Banque centrale européenne est la gardienne de la stabilité des prix dans cette zone de 300 millions d’habitants. Sa mission principale est d’abord d’assurer la maîtrise de l’inflation, condition nécessaire à la croissance durable de l’économie, comme le précise le traité de Maastricht. Compte tenu de la mission qui lui a été assignée, elle peut agir sur le niveau des taux d’intérêt, en particulier le Refi ou taux des opérations principales de refinancement. Ce taux est celui auquel les banques commerciales peuvent obtenir des liquidités auprès de la Banque centrale. Dès lors, la BCE agit indirectement sur les taux d’intérêt pratiqués dans l’ensemble de l’économie de la zone euro, comme ceux rémunérant les prêts accordés par les banques commerciales et ceux rémunérant les dépôts des épargnants.
BCE
Voir Banque Centrale Européenne
Benchmark
Le benchmark est un indice, un taux ou un portefeuille de référence qui va servir de point de comparaison pour mesurer la qualité des performances réalisées par un OPC ou un portefeuille. Un benchmark est une base de référence qui permet d'effectuer des comparaisons pour rendre compte de la qualité d’une performance en la mettant en parallèle avec cette référence. Ainsi, les indices boursiers constituent des benchmarks qui rendent compte de l'évolution des marchés actions. Le benchmark peut aussi désigner un très bon niveau de performance d'un acteur économique dans un secteur donné. Celui-ci devient une référence pour d'autres acteurs de ce secteur qui sont moins performants.
Bénéfice Net par Action
Le Bénéfice Net Par Action désigne le bénéfice attaché à une action.
Le BNPA traduit l’enrichissement théorique de l’actionnaire, rapporté à une action, pendant l’année puisque le bénéfice net revient aux actionnaires.
Il se calcule en divisant le résultat net comptable de l'entreprise par le nombre de titres en circulation
Il permet également de comparer les performances de l’entreprise par rapport aux autres entreprises du secteur ou par rapport aux années précédentes.
Bêta
Le bêta est un coefficient qui aide à déterminer la volatilité ou la sensibilité d'un marché. Ce coefficient indique la relation existant entre les fluctuations de la valeur d’un titre et les fluctuations du marché. Un titre dont le bêta est supérieur à 1 présente un risque plus élevé, tandis qu'un titre dont le bêta est inférieur à 1 présente une atténuation des fluctuations du marché.
Biais accommodant de la banque centrale.
Expression utilisée lorsqu’une banque centrale communique sur ses intentions de modifier sa politique monétaire. Si, par exemple, ses objectifs en matière de croissance économique ne sont pas atteints, elle peut indiquer qu’elle adopte un « biais accommodant » qui annonce un futur mouvement de baisse des taux ou le maintien d’une politique de création monétaire.
Bid (Offre)
Terme signifiant prix d’achat, utilisé sur les marchés de capitaux pour désigner le prix coté par un opérateur de marché auquel les différents intervenants peuvent donc vendre l´actif qu´ils détiennent.
Le bid d´une fourchette de cotation des devises Euro USD de 1.3050/1.3052 par exemple, correspond donc à 1.3050. La seconde partie de la fourchette de cotation est appelée ask (prix de vente de l’opérateur).
Bilan
Document comptable correspondant à une photographie de la situation d'une entreprise à un moment donné. Il comprend deux parties : l’actif (ce que possède l’entreprise : capital, immobilisations créances…) et le passif (ce que l’entreprise doit : dette fournisseur, emprunt…). Le bilan donne une image de la situation de l'entreprise à la date à laquelle il est établi. Une entreprise doit obligatoirement publier son bilan tous les 12 mois. Avec le compte de résultat, il sert aussi à calculer l’impôt sur les sociétés.
Blue chip
Terme utilisé pour désigner des valeurs de grande qualité. Elles appartiennent à la catégorie des « grandes capitalisations » (en Europe supérieures à un milliard d’euros, aux USA supérieures à 3 milliards de dollars) et sont caractérisées par un fort volume de transaction.
Ces sociétés distribuent généralement des dividendes et sont considérées favorablement par les investisseurs. Elles ont depuis de longues années une bonne réputation, une excellente santé financière et sont très souvent des leaders dans leurs secteurs d’activité.
Bon du Trésor américain / T-Bond
Contraction de « treasury bond » Ce sont des obligations à long terme émises par le Trésor américain pour le compte et dans le cadre du financement de l’Etat américain.
Les niveaux de taux d’intérêt pratiqués sur les T-bonds servent de référence à grands nombres d’émetteurs y compris en dehors des Etats-Unis. La durée de vie des T-bonds est généralement comprise entre 10 et 30 ans.
Les bons du Trésor à 10 ans sont les créances vedettes de Wall Street. Les investisseurs considèrent ce placement comme étant sans risque, le risque de défaillance de l’émetteur, les Etats-Unis, étant quasi nul.
BRIC
Acronyme désignant les 4 pays émergents à forte croissance économique : ce sont le Brésil, la Russie, l’Inde et le Chine. Ces pays sont pourtant forts différents. L’acronyme BRIC est parfois remplacé par BRICS avec le rajout du « s » pour l’Afrique du sud (South Africa). Ces 5 pays sont considérés comme les grandes puissances économiques émergentes.
BULL
Bull désigne, dans le jargon boursier, les "haussiers", c'est-à-dire les investisseurs qui anticipent une hausse des cours (actions, matières premières, devises) et qui parient sur cette hausse en passant à l'achat ou en renforçant leurs positions.
L'image utilisée ici est celle d'un taureau (bull), animal qui attaque en chargeant de bas en haut.
Un bullish est un haussier, et un bull market, un marché haussier.
Les bulls sont opposés aux bears.
Bund
Le Bund 10 ans est l'obligation d'État allemand (obligation du Trésor) qui sert de référence sur le marché obligataire en Europe. L’Allemagne, bénéficiant de l’une des meilleures notes attribuées par les agences de notation, est considérée comme l’émetteur le plus sûr ; en conséquence ses taux sont les plus faibles en zone euro. C’est à partir de son niveau de taux pour une émission à 10 ans qu’est observé l’écart (ou spread) exigé par les marchés financiers pour souscrire aux émissions des autres Etats de la zone euro. Le contrat à terme sur le Bund 10 ans est le plus liquide en Europe.
CAC 40
Le CAC 40 est le principal indice boursier de la place de Paris. Il a été lancé le 31 décembre 1987 avec une valeur de 1 000 points. CAC signifie «Cotation Assistée en Continu» et auparavant « Compagnie des Agents de Change ». L'indice CAC 40 se compose de 40 valeurs, sélectionnées suivant deux critères : appartenir aux 100 premières capitalisations et présenter le plus grand nombre d’échanges. Il se calcule sur la base de la capitalisation boursière analysée au flottant. Le flottant, c’est l’ensemble des actions mises à la disposition du public et librement négociables. Les titres détenus par l’Etat, les actionnaires de référence ou les familles fondatrices sont exclus. Plus une capitalisation boursière flottante est importante, plus elle influence l'indice. Le poids d’une valeur est plafonné à 15 %. Plus haut historique le 4 septembre 2000, en séance, à 6 944,77 points. Le CAC 40 est aussi calculé sans ou avec les dividendes réinvestis (indice de prix / indice de rentabilité totale).
Capital risque
Prise de participation financière dans des entreprises non cotées en bourse, à n'importe quel stade de leur développement. L'investisseur parie sur le développement de la société, espérant enregistrer une plus-value lors d'une introduction en bourse, de la vente de l'entreprise ou encore de la cession de la participation à un confrère. L'opération la plus classique du capital-risque est le LBO (Leverage Buy-Out) qui permet le rachat d'entreprise par le recours à l'endettement bancaire en associant souvent le management.
Capital social
Ensemble des apports en espèce ou en nature apportés par les associés, soit au moment de la création de l’entreprise, soit au cours de la vie sociale lors des augmentations de capital. Au bilan, le capital social d'une entreprise correspond à la multiplication du nombre d'actions par la valeur nominale des actions.
Capitalisation boursière
Valeur d'une société cotée qui se calcule en multipliant le dernier cours de bourse par le nombre d'actions composant son capital social. La capitalisation boursière varie principalement en fonction de l’évolution du cours de bourse. En France, sont considérées comme grandes capitalisations, les sociétés ayant une capitalisation supérieure à 1 milliard d’euros, comme moyennes capitalisations (voir « midcap »), celles dont la capitalisation est comprise entre 150 millions d’euros et 1 milliard, enfin comme petites capitalisations, les sociétés cotées dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d’euros (« small cap »).
CDS
Voir Credit Default Swaps
Clearing
Voir compensation
Climat des affaires
L’indicateur du climat des affaires en France est calculé à partir d’une enquête mensuelle réalisée par l’INSEE auprès des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité (industrie, services, commerce de détail…). Il permet de mesurer le niveau de confiance des entrepreneurs dans l’amélioration de leur activité: plus cet indicateur est élevé, plus les entreprises considèrent favorablement la conjoncture.
Cliquet (effet de cliquet)
Mécanisme de calcul défini dans la notice d’information d’un OPCVM qui permet au détenteur d’une SICAV ou au porteur d’un FCP d’engranger les gains acquis pendant une certaine période, quelle que soit l’évolution ultérieure des marchés et donc des actifs de l’OPCVM.
Club d’investissement
Le club d’investissement est un petit groupe de personnes (5 au minimum et 20 au maximum) qui décident de mettre en commun une épargne régulière, d’un montant peu élevé, afin de constituer et de gérer ensemble un portefeuille collectif de valeurs mobilières. L’objectif premier du club d’investissement est de permettre à ses membres d’apprendre et de comprendre par la pratique, les mécanismes économiques, financiers et boursiers.
COCOS
Voir Obligation Convertible Contingentes
Collatéral
Actif déposé en garantie d’un emprunt. Si l’emprunt ne peut être remboursé, le préteur pourra vendre l’actif pour son propre compte. Les obligations collatérales ont été très développées dans les années 2000.
Collecte
Terme désignant le montant placé dans un produit financier sur une période déterminée. Deux types de collecte se distinguent. La collecte brute correspond au montant total des nouvelles souscriptions. La collecte nette correspond à la collecte brute à laquelle on soustrait les éventuels rachats de parts.
Code Isin / International Sécurity Indentification Number
Numéro d’identification international attribué à chaque valeur et à chaque organisme de placement collectif en valeurs mobilières. Le code Isin est un code alphanumérique à douze caractères dont les deux premières lettres identifient le pays dans lequel la valeur a été émise (par exemple, FR pour la France, US pour les Etats-Unis). Il est utile pour la passation d’un ordre de Bourse.
Commission de rachat
Equivalent des frais de sortie, cette commission est prélevée sur le montant de la cession lors du rachat d’OPC. Lorsque le détenteur d’une SICAV ou le porteur d’un FCP souhaite vendre ses titres (on parle de rachat), l’OPC prélèvera une commission de rachat. Le montant de cette commission doit être connu à l’avance et est le plus souvent calculé en pourcentage du montant cédé.
Commission de souscription
Lors de l’achat de parts dans un OPC, l’investisseur doit, le plus souvent acquitter une commission de souscription qui équivaut à un droit d’entrée destiné à rémunérer le distributeur. Certains distributeurs ne perçoivent pas de commission de souscription ou perçoivent un taux de commission inférieur au taux maximum. Outre ces frais d’entrée, des frais de gestion sont décomptés et des frais de sortie peuvent être appliqués par la société de gestion. Il est donc essentiel de ne pas s’arrêter à la seule performance de la SICAV ou du FCP mais aussi d’étudier avec soin les frais liés à la souscription, à la gestion et au rachat d’un OPC.
Commission de performance (ou de surperformance)
Ce sont des frais conditionnels qui sont appliqués lorsqu’un fonds surperforme un indice déterminé ou un seuil de déclenchement. Ces frais viennent s’ajouter aux frais de gestion annuels. Pour comprendre, prenons l’exemple d’un OPCVM dont l’indice de référence est le CAC 40 dividendes réinvestis. En 2013 cet indice a progressé de 22 %. Sur la même année la performance de notre OPCVM a été de 24 %. Il surperforme son indice de 2 %. Le règlement du fonds a prévu cette éventualité en précisant que 50 % de la surperformance resterait acquise à l’OPCVM. Pour les 2 % de surperformance cela représente 1 % de commission de surperformance pour récompenser la société de gestion. Lorsque les commissions de surperformance sont convenablement fixées, elles permettent de mieux aligner l’intérêt du gérant avec celui des investisseurs. Les commissions de surperformance doivent être précisément définies sous peine d’être contestées par les porteurs.
Compensation / clearing
Le compensateur boursier est un établissement financier agréé par les autorités de marché dont le métier consiste à prendre en charge le dénouement des transactions sur titres et contrats enregistrés sur un marché boursier.
Le compensateur boursier s’assure que les échanges de ces différents actifs donnent bien lieu à des règlements simultanés. C'est la Banque centrale de compensation (LCH Clearnet) qui est en charge de la compensation de la bourse de Paris.
Compliance
Voir conformité
Conformité / Compliance
Ensemble des règles de conformité applicables aux banques et sociétés de gestion tenues de respecter la réglementation financière. La mise en place des règles de conformité oblige les établissements à s’assurer que leur organisation et la formation des personnels remplissent les obligations légales, réglementaires, normatives et respectent toute décision du conseil d’administration ou de la direction en matière de déontologie. La maitrise des risques est associée à un dispositif de contrôle interne et à une veille juridique permanente. Le contrôle interne recouvre la vérification par sondages du strict respect des procédures ainsi que le contrôle des opérations personnelles des collaborateurs, qualifiés de « personnels sensibles » car ayant accès à des informations confidentielles. La formation des collaborateurs veille au respect des règles de lutte contre : le blanchiment, le financement du terrorisme, la prévention des délits d’initiés, le respect des embargos, le contrôle de la gestion des risques et des investissements… La mise en place d’un responsable de la conformité (« Compliance officer ») est obligatoire dans chaque établissement financier.
Contrat à terme ou Future
Un contrat à terme est un produit dérivé permettant d'acheter ou de vendre une quantité déterminée d'un actif sous-jacent à une date, appelée échéance, et à un prix fixé dès l'émission, un produit lui servant de support. Contrairement à une option, il s'agit d'un engagement ferme.
Les indices boursiers, les matières premières, les devises, les taux d'intérêts possèdent leur contrat à terme.
C'est essentiellement un instrument de couverture pour les établissements financiers et les multinationales.
Les opérateurs se protègent ainsi de variations brutales affectant leur rentabilité.
Par exemple, Air France-KLM achète du pétrole plusieurs mois à l'avance afin de lisser la hausse du prix du pétrole. Si à l'échéance le pétrole coute plus cher que le prix d'achat à terme, la société réalisera une plus-value substantielle, à l'inverse elle peut perdre le cout de sa couverture mais bénéficiera alors de la baisse du prix du baril.
Les contrats à terme sont les instruments financiers les plus traités au monde.
Consolidation du marché
Une séance de consolidation correspond à une phase de stabilisation voire de légère baisse de l’indicateur du marché boursier après une phase de forte hausse. Ainsi, il n’est pas rare qu’un titre qui a progressé durant plusieurs jours, perde 1 ou 2% sur une séance. Le titre consolide la hausse des derniers jours. Les acheteurs cèdent le titre tandis que les nouveaux arrivants prennent position. Cette phase de consolidation ne fait généralement que confirmer la tendance.
Consumer Price Index
Voir indice des prix
Core tier one
Le core tier one est un ratio de solvabilité qui permet d’apprécier la solvabilité des banques en mettant en relation les fonds propres et les actifs détenus pondérés en fonction des risques.
Dans le core tier one, les fonds propres sont constitués uniquement du capital apporté par les actionnaires, augmenté des bénéfices conservés chaque année. Le core tier one exclut toutes les formes de capitaux hybrides (obligations convertibles,…).
Coupon
Le coupon attaché à une obligation représente le taux d’intérêt que verse cette obligation à son détenteur. Le versement des coupons peut être plus ou moins espacé dans le temps et les intérêts ne sont parfois versés qu’au moment du remboursement de l’emprunt, après avoir été capitalisés.
Le coupon (exprimé en %) dépend du niveau des taux d'intérêt, il dépend également de la durée de vie de l'obligation (plus l'emprunt est long, plus le taux est élevé) et de la qualité de l'émetteur (plus l'émetteur est fiable, plus la rémunération est faible).
Courbe des taux
Une courbe des taux représente graphiquement le niveau des taux d'intérêt dans un pays en fonction de différentes durées (3 mois, deux ans, dix ans, trente ans). La courbe des taux permet de se faire une représentation visuelle du lien existant entre la valeur des taux d'intérêt et leur échéance. Cette courbe de taux est le plus souvent haussière ou neutre. Plus un placement aura une durée de vie longue, plus le taux d’intérêt demandé, sera élevé en raison des incertitudes. La courbe peut toutefois s’inverser lors de certaines crises financières.
Cours
Prix ou valeur de marché d’une valeur mobilière ou d’un instrument financier à un moment donné, résultant de la confrontation de l’offre et de la demande des investisseurs. Le rapprochement entre un ordre de vente et un ordre d’achat compatibles en termes de prix et de quantité aboutit à une transaction. Le prix à laquelle cette dernière est réalisée correspond au cours.
Couverture
Opération qui a pour but de réduire l'exposition à une classe d'actifs ou à un risque, de protéger son portefeuille contre les fluctuations.
Dans la pratique, la couverture a pour but de couvrir, ou de compenser, totalement ou partiellement, un risque de variation d’un élément d’actif (investissement) ou de passif (emprunt).
La couverture répond donc aux risques provenant d’une fluctuation des cours des titres, des devises, des taux d’intérêt ou des prix des matières premières. Cette couverture est régulièrement obtenue par le recours à des instruments dérivés à terme.
Crédit Crunch
Voir Resserrement du crédit bancaire
Credit Default Swaps / CDS
Convention par laquelle l'acheteur de protection d'un crédit s'engage à verser une prime contre l'engagement de dédommagement pris par le vendeur en cas de survenance d'un évènement de crédit. Un crédit default swap est donc en fait un contrat de protection : l'acheteur de protection verse une prime (un pourcentage) dont le montant est fonction de l'actif qu'il souhaite couvrir au vendeur. Le vendeur s'engage quant à lui à compenser les éventuelles pertes encourues par l'actif (ou sous-jacent). Le vendeur de protection n'a pas obligation de mettre de côté des fonds qui garantissent le débouclage de la transaction. Il reçoit les primes et son capital s'accroit donc sans qu'il ait besoin de sécuriser des fonds. La contrepartie (les versements futurs en cas de dépréciation du sous-jacent) constituent ce qu'on appelle en comptabilité, un engagement hors-bilan. Les CDS s'échangent de gré à gré entre l'acheteur et le vendeur, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas cotés sur un marché et ne font pas l'objet de régulation.
DAX 30
Le DAX 30 est l’indice de référence de la Bourse de Francfort, principale place financière allemande. DAX est l’acronyme de Deutsche Aktien Index. L’indice comprend trente valeurs représentant environ 70 % de la capitalisation totale de la Bourse de Francfort et 80 % des transactions sur les actions. Les critères déterminants pour l’entrée dans le DAX sont le poids boursier de la valeur, l’importance du volume des transactions et le chiffre d’affaires de la société. La liste de ce club très fermé est traditionnellement revue une fois par an. C’est un indice de capitalisation à dividendes réinvestis. A la différence des autres indices, il est donc ajusté pour tenir compte des dividendes versés par les sociétés qui le composent, l’hypothèse retenue étant que le montant de ces dividendes est immédiatement réinvesti
Décile
Méthode de calcul liée aux statistiques dont le principe est de découper une population en tranches égales de 10%, soit 10 déciles. C’est ainsi que le classement de tous les OPCVM d’actions européennes peut être réalisé en les séparant en 10 déciles. Le premier décile regroupera les 10 % des meilleurs fonds d’actions européennes. Le dernier décile des 10 % les moins performants sur la période.
Déclaration de franchissement de seuil
Obligation déclarative d’un actionnaire ou d’actionnaires agissant de concert vis-à-vis de l’AMF, lorsqu’ils dépassent un certain seuil de détention de droit de vote et/ou du capital d’une société. Cette obligation s’explique par la nécessité d’informer les autres actionnaires de la montée en puissance d’un autre actionnaire dans le capital de l’entreprise. En cas d’absence de déclaration, les actions acquises peuvent être privées du droit de vote. En France, le seuil minimum est de 5%.
Décollecte
Au contraire de la collecte, la décollecte signifie une baisse des fonds suite aux rachats des souscripteurs. Lorsque dans une SICAV ou un FCP les rachats de parts (ventes) sont supérieurs aux souscriptions (achat de parts d’OPCVM), on parle de décollecte. Cela se traduit par la diminution du nombre de parts. Dans le cas d’une décollecte massive, les performances d’un fonds peuvent baisser car la société pourrait être dans l’obligation de déboucler rapidement des positions alors que les conditions de marché ne sont pas réunies.
Déficit budgétaire
Situation budgétaire d’un Etat souverain dont les dépenses publiques annuelles dépassent les recettes publiques annuelles.
Le déficit budgétaire se distingue du déficit public, car il n’englobe pas le solde des recettes et des dépenses des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale.
La France connaît un déficit budgétaire continu depuis près de 30 ans, qui augmente chaque année l’encours de sa dette.
Déficit structurel
Un déficit structurel correspond au solde négatif des finances publiques sans tenir compte de l’impact de la conjoncture. Si le solde est positif, il s’agit d’un excédent structurel. La conjoncture désigne ce qui est susceptible d’être modifié à court terme, par opposition à la structure qui désigne les éléments fixes et permanents d’une économie. Ainsi, la fameuse "règle d’or " prévue dans les traités européens, prévoit que les Etats ne doivent pas dépasser un déficit structurel de 0,5 % du PIB. Pour l’évaluer il faut alors définir le taux de croissance potentiel du pays ainsi que le poids de la conjoncture sur les dépenses et les recettes. Deux notions sur l’estimation desquelles les économistes divergent.
Déflation
Les économistes qualifient de «déflation», une croissance négative des prix. On passe d'une situation d'inflation (hausse trimestrielle des prix) à une situation de déflation, à la suite d'une période de «désinflation» qui voit l'indice des prix stopper sa hausse, puis amorcer une baisse qui peut se dérouler sur plusieurs trimestres et provoquer un environnement «déflationniste». Cette baisse des prix peut être causée par une chute du prix des matières premières, un krach boursier, une période de récession économique qui se transmettent à l'ensemble de l'économie et/ou par une chute de la demande finale de biens et de services provoquée par une baisse du pouvoir d'achat. L’exemple historique de période déflationniste est celui du Japon entre 1985 et 2010, période au cours de laquelle les cours des actions, les prix de l’immobilier, et le niveau des salaires baissèrent de concert.
Délai de recouvrement
Le délai de recouvrement correspond au temps nécessaire, exprimé en années, pour reconstituer le cours d’une action avec la somme des bénéfices futurs actualisés de la société considérée. Le calcul du DR nécessite de faire des choix : d'un taux d'actualisation et d'un taux de croissance des bénéfices nets par action. Ces choix, qui correspondent à des hypothèses de travail, constituent les limites du délai de recouvrement. Le DR a été très utilisé dans les années 2000.
Deleveraging
Au niveau Micro-économique, on parle de deleveraging lorsqu'une entité économique, telle qu'une entreprise, tente de réduire son taux d'endettement. Les entreprises en difficulté ont régulièrement recourt au deleverage en temps de crise où elles sont confrontées à des baisses d'activité et à une récession générale. En effet, dans ce type de situation, il arrive que la valeur des actifs de l'entreprise diminue plus rapidement que le total de ses dettes. Le deleverage conduit donc à une baisse de la rentabilité mais aussi à une baisse du total des dettes, dans le but d'éviter une situation de faillite.
En pratique, une entreprise utilise le deleverage lorsqu'elle diminue sa dette (baisse du crédit, remboursement forcé...) afin de réduire son risque d'insolvabilité.
Le levier de bilan des banques européennes a eu tendance à augmenter fortement au cours des dernières années, pour atteindre un niveau de 30 en 2007, supérieur à celui des banques américaines.
Afin de respecter les nouvelles règles prudentielles Bale 2 et 3 les établissements bancaires ont progressivement réduit leur levier. C’est le phénomène de deleveraging.
Délit d'initié
Terme financier défini dans le Code Monétaire et Financier, désignant le fait d’utiliser une information privilégiée dans le but de réaliser des bénéfices à des fins personnelles. Si un dirigeant d’entreprise bénéficie d’une information qu’il a eu dans l’exercice de ses fonctions, il n’a pas le droit de l’utiliser sur le marché ou de la communiquer à un tiers qui en profitera.
Par exemple, le président d’une société qui sera le premier informé des mauvais résultats de sa société, ne peut pas en profiter pour céder ses propres titres avant l’annonce faite au marché
Dépositaire
Le dépositaire d’OPCVM est un établissement qui s’est vu attribué par la règlementation la conservation des actifs et le contrôle de la régularité des décisions prises par un OPCVM. A ce titre, il tient aussi la comptabilité des OPCVM.
Le dépositaire d’OPCVM doit également veiller au respect par les différents fonds des normes de gestion fixées par l’Autorité des marchés financiers. Il doit informer cette dernière en cas de non-respect de ces normes ou d’anomalies persistantes.
Le dépositaire central ouvre et administre des comptes courants de titres pour les teneurs de compte-conservateurs adhérents. Il centralise la conservation des titres et facilite leur transmission entre les intermédiaires financiers en opérant des virements de compte à compte. Le dépositaire codifie les titres admis à ses opérations sur titres (augmentation de capital,…). Il veille à l’étanchéité du système de conservation des titres. En France il s’agit d’Euroclear France, en Belgique d’Euroclear Belgique, en Allemagne et au Luxembourg de Clearstream.
Dérivé
Produit financier dont la valeur varie en fonction en fonction de l'évolution du taux ou du prix d'un produit appelé sous-jacent. Cet instrument ne requiert aucun placement net initial ou peu significatif et son règlement s'effectue à une date future. Il convient néanmoins de distinguer deux types de produits dérivés : les produits fermes (les contrats futures et les swaps pour les principaux) et les produits optionnels, tels que les options, les warrants, ainsi que de nombreux produits hybrides comportant une composante optionnelle.
Désinflation
La désinflation désigne le ralentissement de la hausse des prix. Les prix continuent donc d'augmenter lorsqu'il y a désinflation, mais à un rythme de moins en moins élevé.
La désinflation peut être un objectif intermédiaire d'une politique économique qui vise à améliorer la compétitivité des entreprises d’un pays. Le ralentissement de la hausse des prix rendant plus compétitif la production nationale à l’exportation. La France a connu un mouvement de désinflation entre 1981 et la première décennie 2000. Durant cette période, le niveau de l’inflation, mesuré par l’INSEE, est passé de 14, % à 2 %.
Dévaluation
La dévaluation d'une monnaie relève d'une décision, prise par un gouvernement ou une banque centrale qui conduit à abaisser la valeur de cette monnaie contre une ou plusieurs autres monnaies. La monnaie dévaluée voit son taux de change déprécié par rapport à une monnaie de référence. L’objectif de la dévaluation est d’accroître la compétitivité prix des exportations.
Devise
Une devise représente une unité monétaire qui est le plus souvent émise par une banque centrale (dollar, euro, yen, livre sterling…)
Chaque pays ou chaque zone géographique possède sa devise officielle. Chaque devise se subdivise généralement en une autre unité qui équivaut à une fraction de la monnaie en vigueur. Un code de trois lettres est utilisé pour identifier chaque devise, USD, EUR,….
Une devise est cotée sur le marché des devises (marché des changes ou forex) ou parfois par la banque centrale du pays. Elle peut être convertible et donc librement échangée contre d’autres devises ou non convertible, c’est-à-dire non échangeable ou à des conditions très strictes en terme de taux et de quantité. Le dollar US est la devise la plus échangée dans le monde, tout particulièrement contre l’Euro.
DICI
Voir Document d’information clés pour les investisseurs
Distribution d'OPCVM
Dans l’industrie de la gestion les métiers sont séparés. Par exemple la société de gestion gère les OPCVM. Alors qu’un réseau bancaire s’occupera de distribuer (vendre) les OPCVM. Les droits d’entrée des OPCVM servent à rémunérer les réseaux distributeurs sans lesquels les différents fonds ne trouveraient pas d’investisseurs. La distribution peut être réalisée par les réseaux bancaires, des réseaux de commerciaux ou de Conseillers en Investissement Financiers (CIF) ou de Conseillers Gestionnaires de Patrimoine Indépendants (CGPI).
Diversification
Stratégie consistant à acheter des actifs financiers ne réagissant pas aux mêmes évènements que ceux déjà détenus.
Il s’agit de la distribution des investissements d'un fonds dans plusieurs valeurs, devises et marchés. La diversification permet de réduire l'exposition au risque d'un portefeuille.
Les règles de la diversification se font par nature de titres (actions, obligations, dérivés, produits monétaires...), par zones géographiques (Europe, Etats-Unis, Asie...) et par secteurs d’activité (énergie, équipements, services...).
Dividende
Le dividende est la part du bénéfice net distribuée chaque année aux actionnaires, variable en fonction des résultats de l’entreprise. Les actions sont d’ailleurs qualifiées de valeurs à revenu variable (à la différence des obligations, valeurs à revenu fixe, pour l’essentiel). Le dividende constitue la rémunération de l’actionnaire. Son montant est proposé par le conseil d’administration et approuvé par l’assemblée générale, qui ratifie les comptes de l’exercice clos. Il est payable dans un délai de neuf mois après la clôture de l’exercice. Généralement payé en numéraire, il peut aussi être payé en actions nouvelles, si l’assemblée générale a approuvé cette décision.
Document d’information Clé pour l’Investisseur / DICI
Document d'Information Clef pour l’Investisseur est le terme Français équivalent au KIID. Le DICI remplace le prospectus simplifié. La Directive 2009/65 du 13 juillet 2009 impose à tous les OPCVM coordonnés existants au 1er juillet 2011 ou qui seront créés à compter à cette date de remplacer le prospectus simplifié par le DICI avant le 1er juillet 2012. Les OPCVM non coordonnés et les OPCI, lorsqu’ils sont ouverts à tous souscripteurs, doivent également rédiger un DICI et corrélativement supprimer leur prospectus simplifié ou leur notice d’information.
Document comportant, de façon claire et synthétique, les informations essentielles sur l’OPCVM. Il doit être remis à l’investisseur avant toute souscription.
Dow Jones 30
Indice boursier de 30 importantes valeurs de la place de New York. Les sociétés sont sélectionnées en fonction : de leur réputation, de leur aspect représentatif, de leur capacité de développement durable et de leur intérêt pour le plus grand nombre d’investisseurs. Créé en 1896, le plus célèbre et le plus ancien indice mondial est pondéré par les prix (les cours des actions) et non par les capitalisations boursières des valeurs. Il lui est ainsi impossible de choisir des sociétés dont le cours de bourse unitaire est élevé. Cette caractéristique ne lui permet plus de représenter fidèlement l'économie américaine où le cours de certaines actions du secteur technologique est parfois très élevé. C’est pourquoi l'indice Dow Jones a été remplacé par l'indice S&P 500 comme le principal indice américain.
Droit de garde
La conservation des compte-titres entraîne pour les établissements financiers dépositaires un grand nombre d'opérations administratives et informatives. Ce service est rémunéré par des droits de garde, prélevés une à deux fois par an.
Droit de souscription
Le droit de souscription (appelé également droit préférentiel de souscription) est un droit attaché à chaque action ancienne détenue par un actionnaire.
Ce droit donne la possibilité à son propriétaire de souscrire en priorité à l'émission d'actions nouvelles ou de vendre ce même droit pendant toute la durée de l'opération, s’il ne souhaite pas l’exercer.
Chaque actionnaire détenteur d’un droit (ou plus) peut souscrire à une ou plusieurs actions nouvelles. La parité est déterminée par les actionnaires de l’entreprise réunis en assemblée générale extraordinaire.
La valeur du droit de souscription évolue en fonction des conditions de l’émission d’actions nouvelles et de la valeur boursière ou estimée de l’action ancienne (société non cotée en bourse).
Droit de vote
Droit attribué à chaque action ordinaire et qui confère à son détenteur le droit de voter lors de l’assemblée générale des actionnaires.
Ce droit de vote représente une part non négligeable de la valeur d’une action. Pour contrôler une société, il est nécessaire de détenir, non pas la majorité du capital, mais la majorité des droits de vote. Si les statuts de la société l’autorisent, le nombre des droits de vote peut être différent du nombre d’actions grâce à la mise en place d’actions à droit de vote de double.
Le droit de vote est une reconnaissance du risque pris par l’actionnaire qui a investi dans la société.
Duration / Vie moyenne
La duration est exprimée en années et correspond à la durée de vie moyenne pondérée d’une obligation ou d’un portefeuille d’obligations. Il s’agit d’un indicateur de la sensibilité aux taux d’une obligation. Lorsque les taux montent, les cours des obligations existantes et par conséquent la valeur d’inventaire d’un compartiment obligataire baissent. Plus la duration est longue, plus l’impact d’une hausse des taux est négatif. L’inverse est bien entendu tout aussi valable. Lorsque les taux baissent, la valeur d’inventaire du compartiment obligataire augmente. L’impact positif croît à mesure que les Sicav présentent une duration plus élevée.
Durée de placement recommandée
Investir dans un placement financier implique de connaître la durée de détention recommandée du placement. Pour les placements monétaires par exemple, la durée pourra être de quelques jours alors que pour d’autres, les Sicav et FCP, elle sera de quelques années. Pour les actions, la durée d’investissement recommandée par l’AMF est de 5 années minimum.
Ecart de taux / Spread
Un spread de taux est un écart entre le taux d'une obligation et le taux d'un emprunt d'Etat équivalent sans risque. Par exemple en Europe, il est d’usage de comparer les écarts de taux entre les différents Etats, lors de leurs émissions de dette, avec l’Allemagne, qui possède la meilleure signature. Cet écart est exprimé en points de base. Par exemple l’Etat français empruntera avec un spread de 50 points de base (0,50 %) au-dessus de l’Allemagne : l’emprunt français sera émis à 3,5 % lorsque l’emprunt allemand le sera à 3 %.
Echelon de profil de risque
Le profil de risque permet de mesurer l'aversion au risque de chaque investisseur au regard de la durée de leur placement et de trouver le produit financier le mieux adapté à leurs objectifs et besoins. Afin de déterminer son profil de risque, l’investisseur est soumis à une série de questions sur son âge, la composition de son patrimoine, son niveau de connaissance en matière financière, l’état de ses projets prévisibles, son endettement, sa réaction face à une perte boursière, son horizon de détention et le niveau de performance attendu, etc…A partir de cette analyse globale, et en fonction des réponses il est possible de rattacher chaque épargnant à l’un des 3 profils suivants : profil prudent, profil modéré, profil offensif. Dans le DICI il existe 7 niveaux de risque pour classer chaque OPC en fonction de son échelon de risque (échelon 1 : « monétaire » pas risqué, échelon 7 : « actions internationales » échelon le plus risqué).
Ecofin / Economic and Financial Affairs
Ecofin est le Conseil pour les Affaires économiques et financières qui rassemble les ministres de l'Economie et des Finances des vingt-sept Etats membres de l’Union Européenne, ainsi que les ministres compétents en matière de budget, lorsque des questions budgétaires sont à l'ordre du jour.
Ecofin est compétent dans de nombreux domaines, tels que la coordination des politiques économiques générales des Etats membres, la surveillance économique ou le contrôle de la politique budgétaire et des finances publiques des Etats membres.
Chaque année, Ecofin prépare et arrête, conjointement avec le Parlement européen, le budget de l'Union européenne.
Effet de levier
Il s’agit de l’effet multiplicateur que peuvent générer certaines techniques ou produits financiers qui amplifient le montant investi : l’effet de levier peut être utilisé sur les actions du Service à règlement différé, les options ou les contrats « Futures ». Prenons par exemple, un investisseur qui dispose d’un compte-titres chez un intermédiaire financier. Ce dernier lui propose pour l’achat d’actions sur Euronext Paris, un effet de levier de 5. Il décide alors d’investir 100 euros en utilisant l’effet de levier. Deux cas de figure peuvent alors se produire le jour de la revente :
- Le cours des actions achetées monte. L’investisseur peut alors revendre ses actions en empochant ses gains qui ont été multipliés par 5 par rapport à son investissement de 100 euros.
- Le cours des actions achetées baisse. L’investisseur va enregistrer une perte 5 fois supérieure à son investissement initial de 100 euros. Si le montant des pertes est supérieur à l’investissement initial (> 100 euros), l’intermédiaire financier lancera un appel de marge obligeant l’investisseur à rajouter les fonds nécessaires pour être à l’équilibre sur son compte.
L’effet de levier doit être utilisé avec prudence et en pleine conscience de ses conséquences éventuelles.
Emetteur
Personne morale qui introduit un titre sur un marché. Il peut s’agir de titres de créances (obligations) ou de capital (actions).
Une entreprise par exemple, devient « émetteur » si elle propose aux investisseurs des actions de sa propre entreprise. Un Etat ou une collectivité locale empruntant sur le marché obligataire est aussi émetteur.
L’émetteur est parfois noté par les agences de notation ce qui aura des conséquences sur ses conditions d’accès au marché : il empruntera à des taux plus ou moins élevés en fonction de la qualité de sa note financière.
Encours
Montant des capitaux gérés à l’intérieur d’un OPC à un moment donné.
Entreprise de Taille Intermédiaire / ETI
C’est une entreprise dont l’effectif compte 250 à 4999 salariés avec un chiffre d’affaires n'excédant pas 1,5 milliards d'euros ou un total de bilan n'excédant pas 2 milliards d'euros. Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et plus de 43 millions d'euros de total de bilan est aussi considérée comme une ETI. Les ETI constituent une catégorie d'entreprises intermédiaires entre les PME et les grandes entreprises. Une ETI ne doit pas être filiale d’un grand groupe.
EONIA / Euro Overnight Index Average
Indice représentatif du marché monétaire au jour le jour. C’est un indice de taux établi sur déclaration des banques qui indiquent le taux auquel elles prêtent. Ces déclarations sont basées sur des transactions réelles. 31 banques européennes contribuent au calcul de l’EONIA par la Fédération Bancaire Européenne. L’EONIA est le taux de référence du marché monétaire au même titre que l’EURIBOR. Les banques qui contribuent au calcul de l’EONIA et de l’EURIBOR ne sont pas les mêmes.
Epargne financière
L’épargne financière est une des composantes de l’épargne. L’épargne financière regroupe l’ensemble des placements effectués par les investisseurs dans les produits bancaires (comptes sur livret, comptes rémunérés,…), dans l’épargne investie sur les marchés financiers (actions, obligations, OPC,…) et également l’épargne placée dans les contrats d’assurance-vie.
Epargne salariale
L’épargne salariale est un système d’épargne collectif mis en place par une entreprise au bénéfice de ses salariés et qui permet à ces derniers d’être associés aux résultats de l’entreprise.
L’épargne salariale regroupe plusieurs dispositifs, fiscalement attractifs, que sont la participation aux bénéfices, l'intéressement et les plans d'épargne entreprise.
ESMA / European Securities and Markets Authority
Voir Autorité Européenne des Marchés Financiers / AEMF
ETF
Voir Exchange Traded Funds
ETI
Voir Entreprise de Taille Intermédiaire
Euribor / Euro interbank offered rate
Créé en 1999, l’Euribor est le taux moyen auquel une sélection de banques européennes de premier plan s’accorde mutuellement des prêts à court terme en euros (entre 1 semaine et 12 mois). Ce taux est publié par la Banque centrale européenne chaque jour ouvrable à 11H.
L’EURIBOR est calculé par une moyenne simple, après élimination des valeurs extrêmes, des taux des transactions pratiquées par un panel de banques de la zone euro. Le taux Euribor sert de tarif de base pour toutes sortes de produits de taux (dérivés) comme les opérations à terme sur taux d’intérêt, les swaps et les accords de taux futurs. Euribor est également souvent utilisé comme taux de référence pour les hypothèques et les comptes d’épargnes.
Euroland / Zone Euro
Voir Zone Euro
Euronext
Euronext est l’entreprise de marché issue de la fusion des bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne, rachetée en 2006 par la bourse de New-York (NYSE). Elle assure le fonctionnement des marchés, leur sécurité, leur transparence et leur développement. Sous le contrôle des autorités de marché (en France, l’Autorité des marchés financiers), Euronext fixe les règles :
. D’adhésion des prestataires de services d’investissement qui souhaitent être membres de ses marchés.
. D’admission des sociétés à la cote.
. De fonctionnement des marchés qu’elle organise.
Son rôle consiste principalement à :
. La gestion et la surveillance des marchés et des systèmes informatiques de cotation.
. La diffusion des cours en temps réel.
. Le contrôle des membres des marchés.
. L’assistance aux sociétés cotées pour la cotation de leurs titres et la gestion de leurs opérations financières.
On peut regrouper en 3 grandes catégories les services qu’Euronext offre aux investisseurs et aux entreprises :
. La cotation (admission à la cote, publication et mise à jour de la liste des valeurs mobilières et des produits dérivés négociés et de leur cours).
. La négociation (confrontation des ordres d’achat et de vente).
. La diffusion d’informations, et notamment des cours et des données de marché, auprès des diffuseurs spécialisés, de la presse, etc.
EuroStoxx 50
L’EUROSTOXX 50 est un indice boursier, créé en 1999, sur la base des 50 sociétés européennes les plus représentatives des pays de la Zone euro.
L’EUROSTOXX 50 mesure donc la performance moyenne de ces plus grandes sociétés qui sont sélectionnées au sein de 18 secteurs économiques différents. L’EUROSTOXX 50 peut être calculé en intégrant les dividendes ou hors dividendes réinvestis.
Evènement de crédit
Un événement de crédit est une situation qui entraîne le déclenchement du mécanisme de protection du CDS (voir définition de CDS). Les trois principaux événements de crédit sont le défaut de paiement, la faillite et la restructuration. L’ISDA a pour mission de définir et d’observer les événements de crédit. Elle vérifie aussi que ces derniers ont bien eu lieu.
Exchange Traded Funds / ETF
Les ETF appelés aussi trackers sont des fonds indiciels qui allient les avantages d’une valeur mobilière cotée sur un marché organisé (simplicité, transparence, liquidité, cotation en continu) à ceux des fonds traditionnels.
Ils permettent de bénéficier, en une seule transaction, de la performance d’un indice, d’un panier d’actions, d’un panier d’obligations ou de matières premières.
Initialement concentré sur des grandes capitalisations européennes, le marché des ETF s’est progressivement élargi à d’autres classes d’actifs (actions, obligations, immobilier, matières premières…) et à d’autres zones géographiques (pays émergents, Amérique du Nord, zone Asie…).
Exposition
Il s’agit du niveau d’investissement réalisé par un OPC dans telle ou telle classe d’actifs et la part de risque qui en découle. Par exemple, un OPC investit 50 % des capitaux qu’il gère dans les actions. L’exposition au risque actions de l’OPC est de 50 %.
Federal Open Market Committee (FOMC)
Ce comité surveille les opérations de marché « open market ». C'est un instrument essentiel dans la politique monétaire américaine. Le FOMC supervise les opérations de la Réserve Fédérale sur les marchés des changes étrangers. Le FOMC est composé de 12 membres, dont les 7 membres du conseil des gouverneurs et de 5 des 7 présidents de banques de réserve.
FES
Voir Fonds d’Epargne Salariale
FIA
Voir Fond d’Investissement Alternatif
Finance comportementale
La finance comportementale est une théorie qui rejette l’hypothèse d’efficience des marchés financiers sur la base de facteurs psychologiques. Les partisans de la finance comportementale affirment que l’émotivité et le manque de rationalisme de certains investisseurs peuvent expliquer les anomalies du marché.
Fiscal cliff
Voir plafond de la dette
FIVG
Voir Fonds d’Investissement à Vocation Générale
Flottant
Le flottant correspond à la partie des titres placés sur un marché par un émetteur afin d’y être négociés. Il peut s’agir d’obligations ou d’actions susceptibles d’être échangées en bourse. Le flottant est exprimé régulièrement en valeur ou en pourcentage de la capitalisation.
L’importance du flottant pour les actions d'une société permet d'apprécier la liquidité des actions cotées.
Cette notion exclut donc la partie du capital d'une société qui est détenue par des actionnaires hors du marché (participation de l’Etat français dans certaines sociétés : exemple EDF).
Fonds alternatif
Fonds utilisant des stratégies multiples afin de diminuer le risque du fond tout en accroissant son rendement.
Ces fonds sont le plus souvent réservés aux gros portefeuilles. Ainsi la performance est recherchée au détriment d’une stratégie particulière. Le gérant cherchera la meilleure performance quel que soit le type de titres acquis.
Fonds à capital garanti
Le fonds à capital garanti assure aux souscripteurs de récupérer la totalité de leur investissement initial (hors frais d’entrée) à une échéance déterminée au départ, quelle que soit l’évolution des marchés. Ces produits (sicav ou FCP) sont des « fonds fermés », c’est-à-dire que leur période de souscription est limitée dans le temps (de quelques semaines à plusieurs mois). Pour bénéficier de la garantie, le souscripteur doit conserver son épargne durant toute la durée de placement prévue à l’origine, soit, en général, entre trois et six ans. La plupart de ces fonds sont adossés à un indice de référence. Si celui-ci est en hausse à l’échéance du fonds, l’investisseur perçoit un pourcentage prédéfini de la progression de l’indice, calculée entre le terme du placement et la date de souscription. En cas de baisse, l’investisseur ne subit aucune perte (hors frais d’entrée et de gestion).
Fonds à formule
Famille de fonds constituée pour l’essentiel des fonds garantis. Les fonds à formule permettent d’obtenir des rémunérations connues à l’avance en fonction des performances d’un indice boursier. Ces fonds spécifiques sont recherchés par les particuliers à cause des garanties qu’ils apportent. Toutefois, leurs performances sont souvent faibles eu égard à la garantie apportée.
Famille de fonds constituée pour l’essentiel des fonds garantis. Les fonds à formule permettent d’obtenir des rémunérations connues à l’avance en fonction des performances d’un indice. Leurs performances sont calculées à partir d’une formule de calcul prédéfinie reposant sur des indicateurs de marché tels que des indices boursiers. Les fonds à formule sont recherchés par les épargnants en raison des garanties qu’ils apportent. Toutefois, la performance du placement est réduite par le cout de la garantie. Car, si l’épargnant est assuré de retrouver son capital investi net de frais à l’échéance du fonds, il ne bénéficiera que d’une partie de la performance totale de l’indice et les sommes investies seront immobilisées pendant toute la durée du fonds garanti.
Fonds à horizon
Pour les investisseurs qui veulent gérer sur le long terme leur exposition au risque, il existe une gamme spécifique de produits : les fonds à horizon. Surtout utilisés pour alimenter les contrats d’assurance vie multi supports, ces fonds ont la particularité d’avoir un portefeuille évolutif, l’exposition au risque s’amenuisant au fil des ans, pour tendre vers zéro à échéance. Ainsi, ces fonds comporteront une très forte proportion d’actions au départ (ils ont généralement une durée de vie de quatre, huit, voire dix ans), pour ne plus contenir que des produits obligataires ou monétaires à la fin. L’objectif de ces produits est de préserver le capital investi à l’horizon considéré, la recherche de sécurité étant privilégiée par rapport à la performance.
Fonds Commun de Placement (FCP)
Copropriété de valeurs mobilières dont les actifs sont gérés par une société de gestion pour le compte des porteurs de parts. C'est un type d'OPC émettant des parts et n'ayant pas de personnalité juridique à la différence d’une SICAV qui est une société et doit disposer d’un capital minimum bien plus élevé. En faisant l'acquisition de parts, l'investisseur devient membre d'une copropriété de valeurs mobilières mais ne dispose d'aucun droit de vote et n'est pas un actionnaire.
Fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI)
Le Fonds Commun de Placement dans l'Innovation (FCPI) est une catégorie particulière de Fonds Commun de Placement à Risque. Le fonds commun de placement dans l'innovation a vocation à favoriser le renforcement des fonds propres des PME françaises qualifiées d’innovantes.
Le fonds doit investir au moins 60 % des sommes collectées dans des entreprises à caractère innovant ayant moins de 2000 salariés et n'étant pas détenues majoritairement par une ou plusieurs personnes morales.
Les 40 % restant seront éventuellement placés dans des instruments financiers par exemple des actions ou des obligations.
En contrepartie des possibilités de gain associées à ces innovations et de l'avantage fiscal, les parts doivent être conservées pendant au moins cinq ans. Les particuliers bénéficient d'une déduction de 50 % des investissements effectués dans le FCPI. Elle est plafonnée à 20 000 euros par an.
Fonds commun de placement à risques (FCPR)
Le Fonds Commun de Placement à Risques est une catégorie particulière d'OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières). Il n'a pas de personnalité morale. Il est géré par une société de gestion qui agit au nom et pour le compte du FCPR. Un fonds commun de placement à risques a un actif composé, pour 40% au moins, de valeurs mobilières non admises à la négociation sur un marché réglementé français ou étranger (entreprises non cotées) ou de parts de sociétés à responsabilité limitée.
Il n'y a aucun avantage fiscal consenti lors de la souscription d'un Fonds Commun de Placement à Risques. En revanche, le souscripteur bénéficie d'une exonération totale des plus-values réalisées à la sortie (mais application des prélèvements sociaux).
Le souscripteur doit respecter pour être exonéré, les deux conditions suivantes :
• ne pas détenir directement ou indirectement, personnellement ou avec son conjoint et ses ascendants ou descendants, plus de 25 % des droits dans les sociétés figurant à l'actif du fonds, ou avoir détenu ce pourcentage à un moment quelconque au cours des cinq années précédant la souscription des parts du FCPR;
• conserver ses parts pendant cinq ans et les revenus du FCPR doivent être capitalisés.
En cas de rupture d'une de ces deux conditions, l'avantage fiscal est supprimé et la plus-value est fiscalisée selon le régime de droit commun.
Fonds dédié
Fonds ciblé sur un domaine d’activité bien précis ou encore avec des souscripteurs particuliers. Les fonds dédiés sont ainsi monnaie courante dans le domaine des FCPE ou bien pour un secteur précis comme le vin par exemple. Ils permettent aux investisseurs de cibler précisément un secteur d’activité et d’optimiser ainsi le couple rentabilité/risque au sein de leur portefeuille.
Fonds diversifié
Les Fonds diversifiés ne répondent à aucune règle d'investissement particulière en termes de composition d'actifs ou de zone géographique. Le portefeuille des OPCVM "Diversifiés" peut être composé à la fois d'actions, d'obligations, ou autres produits de taux, et dans certaines limites de produits dérivés. Ces OPCVM diversifiés sont gérés de manière discrétionnaire, sans règle d’affectation préétablie sur les marchés français ou/et étrangers. Dans certains cas, il faudra tenir compte du risque de change, du risque politique ou économique d’une région Cette diversité des classes d’actifs ne permet pas à l’AMF de le classer dans une catégorie clairement identifiée (par exemple : monétaire, obligataire, action). Le risque des OPCVM "Diversifiés" varie en fonction de la stratégie et de la gestion mises en œuvre par le gérant. Ils ne bénéficient d'aucune garantie sur le capital investi.
Fonds de fonds
Un fonds de fonds est un portefeuille dont la performance est liée à des fonds individuels sous-jacents. Les gérants de fonds de fonds trient, analysent et sélectionnent les meilleurs fonds d'investissement du marché. La gestion repose sur la sélection de gérants capable de produire de la performance. L’objectif est de sortir une performance supérieure à la moyenne de la catégorie de référence pour une prise de risque moins élevée.
Le critère de sélection principale est la performance. La capacité du gérant à produire une performance supérieure au marché ou à l’indice de référence s’appelle l’alpha.
Fonds d’Epargne Salariale / FES
Les FES, anciennement, Fonds Commun de Placement en Entreprises (FCPE), sont des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPC) réservés aux salariés des entreprises. En contrepartie d’un versement, le salarié détient des parts du FES sur lequel il a investi. Le fonds peut être assimilé à une copropriété de valeurs mobilières. Comme tous les OPC, les FES sont constitués à l’initiative conjointe d’une société de gestion et d’un établissement dépositaire des actifs. Les sociétés de gestion sont agréées par l’AMF. Parmi les FES on distingue les Fonds d’actionnariat dans lesquels les salariés ont la possibilité d’investir directement en actions de l’entreprise. Il est également possible d’investir dans des FES diversifiés en actions, en obligations ou en monétaire. Les salariés peuvent y placer leur participation ou leur intéressement. Cette épargne peut bénéficier d’un abondement de l’entreprise.
Fonds Indiciel côté (ETF)
Les fonds indiciels cotés (ETF) sont des fonds négociables en Bourse. Ils peuvent investir en actions, en obligations ou dans des matières premières. Ils reproduisent généralement la performance d’indices du marché (comme le MSCI) et font l’objet d’une cotation en continu, proche de leur valeur liquidative théorique. Les ETF offrent aux investisseurs un accès bon marché à des portefeuilles passifs, liquides et diversifiés.
Fonds d’Investissement Alternatifs / FIA
Un Fonds d’Investissement Alternatifs est une classification AMF décidée suite à la transposition de la directive AIFM en droit français. Par fonds alternatifs, on entend l’ensemble des fonds d’investissement qui ne tombent pas dans le champ d’application de la Directive européenne relative aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Directive « UCITS »). Les FIA sont eux-mêmes classés en différentes catégories clairement identifiables : FIA ouverts à tous (à vocation générale ou plus spécialisés comme les fonds de capital investissement FCPR, FCPI, FIP, les fonds immobiliers OPCI / SCPI ou les fonds de fonds alternatifs) ; FIA particulièrement destinés aux investisseurs professionnels ; fonds d’épargne salariale (FCPE et ex SICAVAS) ainsi que les organismes de titrisation
La directive AIFM a créé de nouvelles exigences pour les FIA en termes de liquidité, de rapport de gestion. En contrepartie, elle crée une marque (« FIA » à l'image de la marque « UCITS ») en vue de faciliter leur commercialisation dans les différents pays européens.
Fonds d'investissement de proximité (FIP)
Un Fonds d'investissement de proximité est un type de fonds communs de placement comprenant, d'une part, au moins 60% de titres de petites et moyennes entreprises (PME) régionales non cotées, dont au moins 10% de jeunes entreprises de moins de 5 ans, et d'autre part, 40% peuvent être investis en actions, en obligations ou en produits monétaires, soit directement, soit par le biais de fonds.
Fonds d’Investissement à Vocation Générale / FIVG
Il ne faut surtout pas parler d’OCPVM, terme réservés aux fonds UCITS et terme dorénavant exclu pour les non UCITS / FIA / FIVG. On peut parler d’OPC (terme générique)
Les FIVG peuvent prendre la forme de fonds commun de placement (FCP) ou de société d’investissement à capital variable (SICAV). Du fait de leurs règles d’investissement et de gestion spécifiques, ils ne peuvent pas bénéficier du passeport européen et ne peuvent donc pas être commercialisés librement dans l’Union européenne. Ils peuvent être ouverts à tous les investisseurs ou réservés à une certaine catégorie d’entre eux. S’ils sont ouverts à tous les investisseurs, en fonction de leur stratégie et des classes d’actifs sur lesquels ils interviennent, ces fonds doivent adopter une des classifications définies par l’AMF. Ils établissent un document d’information clé pour l’investisseur (DICI) précisant la classification à laquelle appartient l’OPC.
Fonds monétaire international (FMI)
Organisation qui regroupe 185 pays et qui a été créée en 1944. Le rôle du FMI est de promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d'emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté. Lorsqu'un pays est en grande difficulté économique, le FMI peut lui prêter de l'argent afin de stabiliser la situation.
FOMC
Voir Federal Open Market Committee
FMI / Fonds monétaire international
Voir Fonds monétaire international
Fonds EURO
Le fonds en euros d’une compagnie d’assurance vie est un fonds directement géré par l’assureur pour le compte de ses assurés. Ce portefeuille est composé très majoritairement d’obligations et peut comprendre d’autres placements tels que des actions, de l’immobilier ou du monétaire. La gestion du portefeuille génère des produits financiers que la société d’assurance vie reverse à hauteur de 85 % au minimum à ses assurés. La loi permet de conserver une partie des produits pour faire face à des années défavorables. Cette « réserve » permet de lisser les performances sur le temps. Elle appartient aux assurés et doit leur être redistribuée intégralement dans un délai de 8 ans.
Les fonds en euros ne présentent aucun risque en capital. Les intérêts portent eux – même intérêts et font progresser la valeur du contrat. Les fonds euros génèrent des rendements positifs et réguliers.
Fonds maître
Le fonds maître est un fonds, créé par une société de gestion afin de centraliser les sommes versées dans des fonds qui sont appelés nourriciers. Le fonds maître est celui qui assure la gestion effective des capitaux collectés.
Il peut s’agir d’une SICAV ou d’un FCP généraliste mais, également, de fonds spécifiques tels que les FCPR ou les FCPI.
Fonds nourricier
Un fonds nourricier est un fonds qui investit la totalité de son actif dans un autre fonds, appelé fonds maître. Leurs caractéristiques financières sont strictement identiques mais leurs performances peuvent être légèrement différentes du fait des frais de gestion.
Fonds profilés
Les fonds profilés sont destinés au grand public. Ils désignent des SICAV et des FCP qui affichent un objectif censé s'adapter au profil de l'épargnant. Ils sont donc composés de façon à répondre au besoin du client en lui construisant une gestion sur-mesure. Ils sont calibrés en fonction du niveau de risque souhaité par le client : option « sécurité », option « équilibre » ou option « dynamique ». Certains fonds sont spécialisés dans des secteurs particuliers (industrie, technologie, finance, immobilier...).
Fonds solidaire
Fonds diversifiés détenant entre 5 % et 10 % de titres émis par des entreprises solidaires agréées, par des sociétés de capital-risque ou par des fonds communs de placement à risques, détenant eux-mêmes au moins 40 % des titres émis par des entreprises solidaires.
Forfait social
Le forfait social est une contribution à la charge de l’employeur qui concerne, sauf exceptions, les éléments de rémunération qui sont exonérés de cotisations de sécurité sociale tout en étant assujettis à la CSG. Le forfait social s’applique sur les versements de la participation, de l’intéressement et de l’abondement.
Footsie 100
Indice boursier de la place de Londres constitué des 100 principales valeurs cotées sur le marché. Communément appelé Footsie, le FT-SE 100 est en fait l'abréviation de Financial Times - Stock Exchange. Il est composé des titres des 100 plus grosses entreprises cotées à la Bourse de Londres. Il est calculé à partir d'une moyenne arithmétique pondérée par les capitalisations boursières, sans prise en compte des dividendes. Il est calculé toutes les 60 secondes de 8h à 16h30 (heure locale), soit 9h à 17h30 (heure française d'hiver).
Forex (Foreign Exchange)
Voir marché des changes
Franchissement de seuil
Se dit d'une société lorsqu'elle franchit à la hausse ou à la baisse certains seuils au capital d'une autre société, tels que définis par l’AMF (5%, 15%...). Au-dessus d'un certain seuil la société entrant dans le capital doit déclencher une OPA. Dans tous les cas, ces franchissements de seuils doivent faire l'objet d'une communication aux actionnaires.
Frais d'entrée
Frais à payer pour la souscription de parts d'OPC. Les frais d'entrée s'ajoutent à la valeur liquidative comptable pour constituer le prix de souscription. Ces droits sont le plus souvent calculés de manière proportionnelle au montant investi.
Frais de gestion
Commission calculée quotidiennement sur l'actif net de l'OPCVM, elle est perçue pour couvrir les frais de gestion de l'OPCVM (rémunération des intervenants, frais de transaction...). Elle est provisionnée quotidiennement et la valeur liquidative publiée est calculée après déduction de cette commission
Frais de sortie
Les frais de sortie, appelés aussi commissions de rachat, sont des frais payables lorsqu’un investisseur souhaite récupérer ses liquidités et donc sortir d’un OPC (SICAV ou Fonds commun de placement) ou d’un produit d’assurance-vie.
Les frais de sortie se déduisent de la valeur liquidative comptable pour constituer le prix de vente perçu par le propriétaire des titres.
Fusion-acquisition
Recherche de sociétés cibles ou d'acheteurs potentiels, préparation des documents d'information, suivi des négociations, veille juridique et financière de l'opération... mais aussi vente de filiales, introduction en Bourse... le métier des fusions-acquisitions (en anglais « M&A » pour mergers and acquisitions) a de nombreuses facettes, qui dépendent aussi du cadre dans lequel il est exercé (département d'une banque ou cabinet indépendant). Le conseiller en fusions-acquisitions doit se tenir constamment informé de l'actualité financière et avoir une parfaite connaissance de son secteur d'activité, ainsi que de bons rapports avec les chefs d'entreprises et leurs avocats.
Futures
Voir contrat à terme
G20
Le Groupe des 20 (ou G20) est un groupe discussion et de partenariats économiques des 19 Etats (plus l’Union Européenne) qui sont les principales puissances économiques mondiales. Le G20 représente 85% du commerce mondial, les deux tiers de la population et plus de 90% du produit mondial brut.
La création du G20 avait pour objectif de trouver un mode de gouvernance plus représentatif que le G8, et qui incorporent notamment les puissances émergentes (Chine, Inde, Brésil...). Si les communiqués finaux sont politiquement très important, rien ne contraint cependant les Etats à les respecter réellement. Néanmoins, depuis la crise financière de 2008, le G20 est devenu l’outil privilégié de la « gouvernance mondiale ». Les membres du G20 sont : (l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la France, la Russie, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Union Européenne).
Gap
Un gap est l’écart qui sépare le cours de clôture d’une séance de bourse ou de cotation des différents actifs (monétaires, financiers, matières,…) et le cours d’ouverture de la séance suivante.
Le gap est utilisé dans l’analyse technique par les investisseurs qui considèrent que le cours de clôture précédant le gap fait office de support en cas de baisse de la valeur de l’actif ou inversement de résistance en cas de rebond des cours.
Gérant
Le gérant de portefeuille a pour fonction de gérer les capitaux qui lui sont confiés dans le respect des contraintes réglementaires et contractuelles.
Le gérant d’OPCVM a pour mission de faire des choix d’investissement ou de prendre des positions pour assurer une juste valorisation des actifs gérés, en respectant la législation en vigueur et le cadre déontologique fixé.
Un gérant de portefeuille a aussi un rôle d’appui commercial dans la présentation de la gestion des fonds et doit donc contribuer à l’information des investisseurs et des tiers.
Gestion active
Gestion dont l'objectif est de surperformer l'indice de référence, reposant sur un choix délibéré de la part du gestionnaire.
Dans cette optique, le gestionnaire d’actifs sélectionne les titres, les instruments, les zones géographiques et les secteurs d’activité qu’il considère comme devant le plus performer pour une période donnée.
La gestion active est mise en pratique par un grand nombre de fonds.
Gestion alternative
La gestion alternative se définit fréquemment comme une gestion indépendante des indices et des performances des marchés. Elle se caractérise par un objectif de performance absolue dans des conditions de risque prédéfinies. Ce type de gestion repose sur des stratégies et des outils à la fois diversifiés et complexes C’est donc une gestion qui, par nature, reste réservée aux investisseurs «avertis » (investisseurs institutionnels,…).
Gestion à coussin
La technique des fonds à coussins (en anglais « CPPI ») consiste à ajuster de façon régulière et dynamique des actifs risqués (de type actions) et des actifs non risqués (de type monétaire) afin d’assurer à l’échéance la protection du capital majoré des éventuelles garanties supplémentaires. D’une manière générale, cela consiste à investir 20 à 30 % d'un fonds en euros dans des supports en actions tout en garantissant à l'assuré au moins la valeur du capital placé. Pour y parvenir, la part de diversification est gérée selon les méthodes d'assurance de portefeuille, qui conduisent à maintenir cette exposition tant que les marchés augmentent, mais à la diminuer lorsqu'ils baissent au-delà d'un certain niveau. La performance ne peut donc qu'être positive.
Gestion discrétionnaire
Ce type gestion permet au gestionnaire de gérer un portefeuille individuel ou un OPCVM en fonction de ses analyses et anticipations et cela sans aucune contrainte préalable. Pour un portefeuille individuel on peut aussi évoquer le terme voisin de la gestion sous mandat. Pour un OPCVM celui-ci n’a pas d’indice de référence et le gestionnaire est libre de faire varier l’allocation d’actifs entre actions et obligations sans en référer à son client. Le gestionnaire prend librement toutes les décisions de gestion qui relèvent de sa seule responsabilité. Ce type de gestion présente des résultats très différents d’un gérant à l’autre.
Gestion éthique
Ce type de gestion a pour objectif de respecter des critères moraux, environnementaux ou socialement responsables. Le choix des gérants se porte vers des valeurs propres à intégrer cet univers. Une politique des ressources humaines exemplaire, un développement vers les énergies vertes seront considérés comme un atout majeur, alors que la production d’armes, d’alcool ou de tabacs sera jugée rédhibitoire. Apparu au début des années 2000, via la Caisse des dépôts, ce choix d’investissement prend son essor grâce au développement de l’épargne salariale. La plupart des établissements financiers proposent une offre de gestion éthique.
Gestion flexible
On parle de fonds flexible quand le gérant peut investir de 0 à 100 % du portefeuille en actions ou en obligations et cela quand il le souhaite. L'allocation d'actifs varie en fonction des convictions du gérant. On parle aussi de fonds à “gestion flexible” ou encore de “gestion discrétionnaire”. La catégorie de fonds flexible n'est pas définie officiellement par l’AMF. Laquelle classe ce type de fonds dans la catégorie “OPCVM diversifiés”.
Gestion Growth
La gestion « growth » (croissance, en français) peut être définie de plusieurs manières. Il faut d'abord savoir que les actions sont classées par les gérants, sur la base de ratios instantanés d'évaluation tels le PER (rapport cours sur bénéfice) et le PBR (« price to book » ou le ratio prix sur valeur comptable). Un gérant « growth » va orienter ses investissements vers les actions à fort potentiel de croissance des bénéfices, généralement celles qui ont le PER ou le PBR le plus élevé. Une valeur de croissance est une société qui, sur le long terme, présente des résultats en hausse constante et élevés.
Gestion indicielle
La gestion indicielle consiste à investir en reproduisant à l'identique au sein d’un portefeuille d’actifs, la composition d’un indice. L’objectif de la gestion indicielle est que les fonds investis suivent la performance de l’indice. Si celui-ci monte, la valorisation du portefeuille devrait en progresser d’autant et inversement en cas de baisse de l’indice. Cette forme de gestion est qualifiée de passive.
Gestion passive
La gestion passive est un mode de gestion qui consiste à répliquer le plus fidèlement possible les évolutions d’un indice de référence.
Pour se faire, le gestionnaire peut composer son portefeuille de l’ensemble des titres composant l’indice ciblé ou recourir à l’utilisation de produits du type contrats dérivés lui permettant d’obtenir la performance de l’indice. C’est pourquoi ce mode de gestion est aussi appelé gestion indicielle.
Gestion quantitative
Alors que la gestion traditionnelle laisse le champ libre à l'initiative du gérant au quotidien, la gestion quantitative cherche à automatiser totalement, ou partiellement, le processus de décision d'investissement. Elle se fonde sur des modèles mathématiques. Le gérant utilise des programmes informatiques qu'il a lui-même contribué à mettre au point afin de réduire autant que possible l'effet du hasard et éliminer le facteur émotionnel de sa décision de placement.
Gestion sectorielle
La gestion sectorielle est une méthode de gestion où les investissements se font en fonction des secteurs d'activité (TMT, santé, finances, industrie...). Cette méthode de gestion permet de profiter des opportunités sectorielles. Les principaux avantages sont : un investissement dans des valeurs cycliques, des performances supérieures au marché, une diversification du risque. Ce type de gestion rencontre cependant deux principaux inconvénients qui sont un risque de moins-values en cas de retournement des marchés, ainsi qu'une performance moindre si le secteur ne décolle pas.
Gestion « value »
« Value » comme « valeurs de rendement ». Ce type de gestion consiste à acheter des titres momentanément décotés, puis à les vendre dès lors que le cours franchit un seuil correspondant à ce que l'on estime être sa « vraie » valeur. Les gérants « value » recherchent donc l'écart entre la valeur d'actif de la société et son cours de Bourse, partant du principe que les marchés finissent toujours par reconnaître la véritable valeur d'une entreprise.
Gilt
Obligations d’Etat émises par Le Royaume-Uni. Abréviation de « gilt-edged securities », soit littéralement "valeurs mobilières dorées sur tranche ». L'appellation vient des titres, jugés comme étant les plus sûrs, qu'utilisait avant la dématérialisation, le Trésor britannique pour l'impression des emprunts.
Gouvernance
Principe de gestion d’entreprise respectueux des intérêts des actionnaires minoritaires. L’idée de rendre le pouvoir aux actionnaires est venue d’abord des Etats-Unis où l’on a cherché à mieux encadrer et limiter le pouvoir des dirigeants. La gouvernance définit l’ensemble des règles permettant aux actionnaires de s’assurer que les entreprises dont ils détiennent des parts sont dirigées en conformité avec leurs propres intérêts.
En France, c’est Marc Viénot, qui rédige en 1995 un rapport sur le conseil d’administration des sociétés cotées, dans lequel il remet en cause la pratique des participations croisées et préconise la limitation du nombre des mandats, la présence d’administrateurs indépendants et la création de comités spécialisés comme le comité des rémunérations, des nominations, d’audit, stratégique ou plus récemment de RSE.
Gré à gré
Opération par laquelle, seuls, deux contractants s'entendent pour effectuer une transaction. Un marché de gré à gré s’oppose à un marché réglementé ou standardisé. Un marché de gré à gré est un marché sans cadre réglementaire précis où des transactions ont lieu dès lors qu’un accord d’échange existe entre deux contreparties, un acheteur et un vendeur. Un marché de gré à gré s’oppose à un marché réglementé.
Guidance
Terme anglo-saxon utilisé fréquemment dans le domaine des prévisions faites par les entreprises. Si une société peut confirmer sa guidance, cela signifie qu’elle confirme les prévisions déjà annoncées en termes de résultat net, de BNPA, etc. Une confirmation des prévisions est une très bonne nouvelle pour les investisseurs car ces derniers apprécient que l’entreprise maintienne ses objectifs. Si au contraire, la société annonce des chiffres inférieurs ou supérieurs aux résultats prévus, on parle alors de « profit warning ».
Ibex 35
Il s'agit du principal indice du marché continu de la bourse espagnole. Il est composé des 35 sociétés les plus liquides cotées sur le marché continu des quatre bourses espagnoles, et il est pondéré sur leur capitalisation. La composition de cet indice est revue deux fois par an.
IFRS (International Financial Reporting Standards)
Les IFRS sont des normes internationales qui ont été mises en place le 1er janvier 2005 dans un souci de normalisation des règles comptables au niveau international.
L'objectif est de rendre lisible pour l'ensemble des acteurs comptables et financiers les documents, bilan, compte de résultats et annexes, que font paraître l'ensemble des grandes entreprises. Ces nouvelles normes IFRS permettent aux investisseurs de comparer plus facilement les sociétés européennes cotées entre elles ainsi qu’avec les autres entreprises internationales qui appliquent ces normes
Indice boursier
Un indice représente un panier de valeurs sélectionnées pour représenter un marché ou un secteur d'activité particulier. Les indices boursiers sont devenus des instruments essentiels dans la gestion de portefeuille. Ils sont représentatifs, soit d'un marché, soit d'un secteur d'activité particulier.
Indice de confiance des consommateurs US
L’indice de confiance des consommateurs (Consumer Confidence Index) est publié le dernier mardi de chaque mois par l’organisation à but non lucratif «The Conference Board» sur la base d’une enquête menée auprès de 5000 personnes
Cette enquête mesure le niveau de confiance des ménages américains sur l’économie par rapport à leur situation actuelle («Present Situation Index») et à 6 mois («Expectations Index»), tant du point de vue des revenus espérés ou attendus que des niveaux d’emploi espérés ou attendus.
En réalité cet indice, qui se réfère à une base 100 établie en 1985, est un indicateur majeur des futures dépenses de consommation et donc du PIB («Gross Domestic Product») et de la croissance économique à venir des Etats-Unis.
Indice IFO / Institut Für Wirtschaftsforschung
Cet indicateur mesure le climat des affaires en Allemagne en s'intéressant au moral des patrons. Il est calculé chaque mois sur la base de questions posées (production - situation actuelle et perspectives -, carnets de commandes, stocks, utilisation de capacité, etc.) à quelque 7 000 entreprises allemandes actives dans la production, la construction, le commerce de détail et le commerce de gros. L'IFO indique dans quelle mesure la plus grande partie d'entre elles se montre confiante à l'égard de la conjoncture économique et comment elles envisagent l'avenir à court terme.
Indice PMI / Purchasing Managers Index
L'indice PMI est l'indicateur d'activité du secteur manufacturier aux Etats-Unis.
Il repose sur une enquête mensuelle réalisée auprès des directeurs d'achat de l'industrie américaine.
Il donne une image immédiate de la santé de l'activité manufacturière américaine.
L'indice PMI est considéré, à ce titre, comme un véritable baromètre de l'état de santé de l'économie américaine. Il est donc très suivi par les différents intervenants sur les marchés.
Indice des prix
Publié en France par l'INSEE, l'indice des prix à la consommation sert à mesurer l'évolution de l'ensemble des prix à la consommation. Son calcul est une moyenne pondérée des prix des biens les plus consommés, chaque prix étant pondéré par l'importance relative du bien dans la consommation globale.
Cet indice sert notamment de référence pour revaloriser les revenus sociaux ou la rémunération de certains produits d'épargne.
Indice de référence (voir aussi benchmark)
Dans le contexte des placements, l'indice de référence désigne le rendement d'une stratégie de gestion passive relativement à une catégorie d'actif donnée. Par exemple, pour les actions européennes, le DJ STOXX est souvent considéré comme l'indice de référence, et les décisions d'un gestionnaire pratiquant une gestion active peuvent être évaluées en fonction de cet indice. L'indice de référence est représentatif d'une classe d'actifs. Il existe plusieurs grandes familles d'indices : les indices STOXX (indices d'actions européennes), MSCI (indices d'actions), JP Morgan (indices obligataires). Un indice mesure les performances du marché correspondant.
Indice de rentabilité /total return
Indice composé d’un échantillon de valeurs représentatives d’un marché et en réinvestissant les dividendes détachés de l’ensemble des valeurs de l’indice. Compte tenu de l’importance des dividendes dans la valorisation d’un indice, l’AMF recommande d’utiliser les indices dividendes réinvestis pour servir d’indice de référence (benchmark) à la mesure des performances des OPCVM.
Indice ZEW
L'indice ZEW est un indicateur de mesure des anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels sur l'évolution de l'économie allemande. Il correspond à un indicateur avancé de la confiance des investisseurs.
Il est calculé à partir du sentiment d'environ 300 à 350 spécialistes financiers sur l'évolution de l'économie allemande dans les 6 mois à venir. L’index ZEX est donc suivi avec attention par la communauté financière.
Inflation
Hausse générale des prix des biens et services en circulation dans un pays et sur une période donnée.
L'inflation se traduit par un phénomène d'augmentation générale des prix et peut ainsi entraîner une baisse du pouvoir d'achat et de la monnaie. Au contraire, la déflation est le phénomène d'une baisse généralisée et durable du niveau des prix. Pour mesurer le taux d'inflation, l'Insee s'appuie notamment sur l'Indice des prix à la consommation(IPC).
Information privilégiée
Se dit d’une information dont le marché dans son ensemble ignore l’existence. L’utilisation d’une information privilégiée dont le but est de réaliser un délit d’initié, directement ou indirectement, est punissable par la loi. Ainsi, un analyste financier peut avoir connaissance d’une opération financière qui aura lieu prochainement dans une entreprise. Il ne doit ni la communiquer à des tiers, ni l’utiliser pour réaliser une opération boursière pour son propre compte. Les délits d’initiés font partis des délits les plus sanctionnés.
International Sécurity Indentification Number
Voir code ISIN
Intraday
Anglicisme qui signifie "en cours de journée". Intraday est un terme anglais qualifiant les opérations monétaires ou financières initiées et dénouées en cours de journée.
L'intraday se rencontre dans le day trading avec des opérations d’achats et de vente dans la journée ou dans le cadre des opérations de refinancement de la trésorerie interbancaire notamment auprès de la banque centrale.
Introduction en bourse /IPO
Introduire une société en bourse consiste à mettre en vente des parts de la société sous forme de titres pour accéder au marché. Le lancement de l'opération peut être délicat du fait du peu d'informations dont peuvent disposer les potentiels investisseurs sur la société. Les titres peuvent être placés auprès d'investisseurs institutionnels, de particuliers ou de salariés. La cotation en bourse permet à une société de se faire mieux connaître, de faire appel aux marchés financiers en cas de nécessité. Toutefois, l'entrée en bourse est aussi accompagnée d'un ensemble d'obligations à remplir, notamment dans le domaine de la transparence, de la publication de résultats, etc.
Investissement de type "croissance"
Le style de gestion Croissance repose sur des valeurs affichant une croissance du chiffre d’affaires et/ou des résultats supérieure à la moyenne du marché ou du secteur. Typiquement, des titres Croissance présentent un Rendement du Dividende faible (Dividend Yield) et des ratios de valorisation élevés (PER…).
Investissement de type "valeur"
Le style de gestion Value consiste à investir dans des titres perçus comme décotés, pour des raisons autres que leur profil de croissance. Typiquement, des titres Value présentent un Rendement du Dividende élévé (Dividend Yield) et des faibles ratios de valorisation (PER, Price to Book…). Les secteurs Bancaire, Télécommunications et Utilities sont considérés comme des Secteurs Value.
Investissement socialement responsable /ISR
L'investissement socialement responsable (ISR) concerne des fonds qui misent sur les entreprises respectueuses de l'environnement ou encore sur le développement durable. Par ailleurs, il existe des fonds de partage qui distribuent une partie de leurs revenus à des
associations caritatives. Les souscripteurs de tels fonds bénéficient d'avantages fiscaux du même ordre que ceux qui régissent les dons.
Investissement solidaire
L’investissement solidaire est une forme d’épargne solidaire dans laquelle tout ou partie de l’argent placé par l’épargnant est investi dans des projets à forte utilité sociale et/ou environnementale. Source : Finansol - www.finansol.org
Investment grade (catégorie investissement)
Le terme « d’investment grade » s’applique à la qualité des titres émis par un émetteur de titres de créances négociables (Bon du Trésor, Certificat de Dépôt,…) ou d’obligations.
C’est le cas par exemple des obligations « investment grade » qui sont considérées par les différentes agences de notation comme présentant un faible risque de non-remboursement. Ainsi la célèbre notre Triple A fait partie de la catégorie des « Investment Grade » par opposition à « Speculative Grade ». Qui dit émetteur sans risque, dit aussi rentabilité très faible. La sécurité du placement se traduit donc par une rentabilité plus faible qu’un produit risqué.
IPO / Introduction en bourse
Voir Introduction en bourse
ISR
Voir Investissement socialement responsable
Hedge funds
Les hedge funds sont des fonds de placement à risque ouvert le plus souvent à un nombre limité d'investisseurs qui exigent un rendement élevé moyennant un investissement minimal initial important.
Les investissements dans les hedge funds sont peu liquides avec une exigence d’indisponibilité des fonds pendant au moins un an. Ces fonds investissent dans tous type d’actifs y compris peu liquides ou complexes. Ils utilisent régulièrement des techniques permettant de spéculer (produits dérivés, vente à découvert,…) sur l’évolution des marchés quel que soit la tendance. Les hedge funds sont des acteurs importants des marchés et ils y réalisent une part significative des transactions.
High Yield Bond (obligation à haut rendement)
Les High yield sont des émissions obligataires qui proposent un fort rendement en contrepartie d'un haut niveau de risque. Les émetteurs concernés sont souvent des sociétés en difficultés ou qui ont un niveau d'endettement élevés associé à un faible montant de fonds propres.
Cela donne un caractère fortement spéculatif aux High yield. Le taux d'intérêt de ces obligations peut atteindre 7 % à 8 % et parfois davantage. La rémunération de ces obligations est donc extrêmement conséquente. On les appelait autrefois junk bonds.
Horizon de placement
L’horizon de placement est la durée pendant laquelle un investisseur estime qu’il n’aura pas besoins de ses fonds.
Cette durée d’immobilisation maximale dépend notamment de la composition de son patrimoine, de ses objectifs d’épargne ou encore, de ses revenus.
L’horizon de placement est spécifié pour la souscription des OPCVM qui indiquent dans leurs notices d’information la durée d’investissement recommandée. L’horizon de placement de l’épargnant est à associer à la durée d’investissement recommandée.
Hors bilan
Le hors bilan assure le suivi comptable des activités qui n’impliquent pas un décaissement ou un encaissement de la part d'une entreprise ou d'une la banque mais qui fait courir à celle-ci un certain nombre de risques. Il s’agit régulièrement de contrats en cours d’exécution, de cautions, avals ou nantissements qui n’ont pas fait l’objet d’un paiement. Les activités enregistrées dans le hors bilan bancaire sont pour l’essentiel les engagements par signature, les opérations de change et les opérations sur dérivés.
Jeton de présence
Les jetons de présence sont des rémunérations octroyés, en contrepartie de leur activité, aux administrateurs d’une entreprise. Le montant des jetons de présence sont définis par l’assemblée générale de l’entreprise et prennent la forme d'une somme fixe annuelle.
Il n'est pas nécessaire qu'un bénéfice distribuable soit constaté pour que l’entreprise verse des jetons de présence. La répartition du montant des jetons de présence entre les différents administrateurs est effectuée librement par le Conseil d'administration.
Junk Bonds
Littéralement « obligation pourrie ». Obligation à haut rendement et à haut risque émise par une société dont la dette n'est pas bien notée par les principales agences de rating. Ce type d'emprunt a été conçu dans les années 1980 par Michael Milken, alors employé de la banque Drexel Burnham Lambert.
KIID / Key Investor Information Document
Voir Document d’information Clé pour l’investisseur / DICI
Krach
Un krach est un effondrement brutal des cours d'une classe d'actifs, ou autrement dit un effondrement des valorisations, comme par exemple les cours sur un marché boursier à la suite d'un afflux massif d'ordres de vente.
Les actifs les plus souvent concernés sont historiquement les actifs immobiliers et les actifs financiers.
Libor (London Interbank Offered Rate)
Le Libor désigne le taux du marché monétaire à court terme observé à Londres.
Publiés chaque jour à 11 h par la British Banker's Association, les LIBOR représentent une moyenne arithmétique des taux d'intérêt auxquels un échantillon de grandes banques londoniennes prête en blanc (sans garantie) à d'autres banques dans un certain nombre de devises : dollar, livre sterling, yen, mais aussi euro, franc suisse, dollar canadien, australien ou néo-zélandais, yuan (monnaie chinoise), etc.
LIFFE (London International Financial Futures Exchanges)
C’est le principal marché des produits dérivés de Londres qui gère aussi les marchés dérivés électroniques et réglementés d'Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Londres et Paris. Les produits dérivés (contrats et options) sont échangés quotidiennement par des intervenants du monde entier.
Le LIFFE fait partie du groupe ICE (IntercontinentalExchange) depuis décembre 2013, dont le siège est à Atlanta aux Etats-Unis.
Liquidation
Echéance mensuelle des opérations effectuées avec le Service de Règlement Différé (SRD).Le jour de liquidation est fixé à la cinquième séance de bourse avant la fin du mois calendaire. A cette date les opérateurs doivent dénouer leurs positions (en position vendeur : livraison des titres et en position d’acheteur : règlement en espèces). Les opérateurs qui ne peuvent ou qui ne souhaitent pas dénouer leurs positions ont la possibilité demander à leur intermédiaire de proroger leurs positions jusqu’au jour de la liquidation suivante.
LIQUIDITE
La liquidité, c'est la capacité et la rapidité avec laquelle il est possible d’acheter ou de vendre un actif ou un passif sur un marché sans que les prix du support n’en soient fortement affectés.
La notion de liquidité s’applique à l’ensemble des actifs bancaires, financiers,…
Pour beaucoup d'acteurs économiques, la liquidité mesure la capacité à assumer ses différentes échéances financières à court terme dans le cadre de son activité courante.
L’insuffisance de liquidités peut conduire à des situations de cessations de paiement.
London Interbank Offered Rate
Voir Libor
London International Financial Futures Exchanges
Voir LIFFE
M1
L’agrégat monétaire M1 est l’un des trois agrégats monétaires européens définis par la Banque Centrale Européenne pour l’ensemble de la zone euro.
M1 est à la fois l’agrégat le plus étroit et celui où se classe les actifs les plus liquides. L’agrégat monétaire M1 regroupe les billets (monnaie fiduciaire), les pièces et les dépôts à vue.
M2
L’agrégat monétaire M2 regroupe M1 ainsi que les dépôts à terme inférieurs à deux ans et les dépôts avec un préavis inférieur ou égal à trois mois. M2 est le second agrégat monétaire européen.
Les dépôts avec préavis inférieur ou égal à trois mois sont principalement les livrets A et bleu, les livrets de développement durable, les comptes d’épargne logement, les livrets d’épargne populaire, les livrets jeune et les livrets soumis à l’impôt.
Manipulations de marché
Elles regroupent les manipulations de cours et la diffusion de fausses informations. La manipulation de cours consiste à effectuer des opérations ou à émettre des ordres de Bourse « qui donnent ou sont susceptibles de donner des indications fausses ou trompeuses sur l’offre, la demande ou le cours » (AMF). Ou encore qui fixent, par l’action concertée d’une ou de plusieurs personnes, le cours d’un ou de plusieurs titres à un niveau anormal ou artificiel. La diffusion de fausses informations consiste à communiquer sciemment des informations qui donnent ou sont susceptibles de donner des indications inexactes, imprécises ou trompeuses sur des titres, y compris en répandant des rumeurs. Ces « abus de marché » sont sanctionnés par l’AMF et peuvent aussi donner lieu à des poursuites pénales.
Marché Actions
Terme désignant l’ensemble des marchés où peuvent s’échanger des actions. Les marchés Actions sont à distinguer des marchés Obligations ou encore des marchés monétaires ou de produits dérivés. En France, le marché Actions se retrouve sur Euronext, divisé en compartiments ou encore sur le marché libre.
Marché des changes
Le marché des changes (FOREX pour Foreign Exchange), est un système monétaire international en place depuis la fin de la convertibilité Or du Dollar en 1971. Sur le marché des changes, les monnaies cotent librement les unes par rapport aux autres et forment des couples de monnaies ou parités de devises (exemple de produit traité : les parités (euro/dollar). Le marché des changes est le second marché financier le plus important du monde en termes de volume d’échange après le marché de la dette.
Marché interbancaire
Ce marché fait partie du marché des capitaux à court terme. Le marché interbancaire est réservé aux banques pour échanger entre elles des actifs financiers et emprunter /prêter à court terme. Elles peuvent faire appel également à la banque centrale qui intervient pour apporter ou reprendre des liquidités (gestion de la masse monétaire pour contrôler l'inflation).
Marché gris
Ce marché non officiel, de gré à gré, permet aux investisseurs d’échanger des titres (actions, obligations...) avant leur cotation en Bourse. C’est en fait un trait d’union entre le marché primaire (où l’on peut souscrire des titres auprès de l’émetteur) et le marché secondaire (où s’échangent les titres déjà créés) sur lequel les établissements financiers peuvent ajuster leurs positions. Telle banque qui aura un nombre de titres à placer supérieur à la demande de ses clients pourra les céder à un autre établissement dans la situation inverse. Loin d’être virtuelles, les positions prises sur le marché gris sont débouclées lors du règlement-livraison des titres. C’est un marché organisé entre investisseurs institutionnels.
Marché monétaire
Ce marché fait partie du marché des capitaux à court terme. Le marché monétaire permet aux institutions financières, Trésors nationaux, banques centrales, banques, gestionnaires de fonds, assureurs, etc - et aux grandes entreprises de placer leurs avoirs à court terme ou de se procurer des financements courts. Par "court", on entend, généralement moins d'un an.
Marché obligataire
Le marché obligataire est un marché de prêts/emprunts de capitaux à moyen et à long terme dont le support est constitué par les obligations.
Le marché obligataire est alimenté principalement à l'émission par l'Etat, les banques et quelques grandes entreprises du secteur privé. Une partie du financement de la dette de l'Etat français est assuré par la sollicitation des investisseurs sur ce marché.
Le produit obligataire de référence est l'obligation assimilable du trésor (OAT).
Marché primaire
Le marché primaire est le lieu de rencontre, lors des émissions d’actifs financiers, des acheteurs et des vendeurs qui se retrouvent soit directement soit par le biais d'intermédiaires.
Le marché primaire est également appelé marché du neuf.
Lorsqu'il s'agit d'actions, les principales techniques utilisées sur le marché primaire sont les offres publiques de vente lord des introductions en bourse.
Marché secondaire
Le marché secondaire est le marché où les actionnaires se revendent et s’achètent les actifs financiers.
Le marché secondaire est donc le marché de l'achat et de la vente d'actifs financiers déjà existants. Le marché secondaire est parfois appelé marché de l'occasion.
Le niveau de l'offre et de la demande sur le marché secondaire donne lieu à la fixation d’un ou de multiples cours.
Market-maker
Voir Teneur de marché
Masse monétaire
La masse monétaire correspond à la quantité de monnaie en circulation dans une économie à un moment donné. Elle comprend les avoirs détenus par les agents économiques non financiers qui sont constitués de divers éléments (solde des comptes bancaires, comptes sur livrets,…).
La masse monétaire est donc subdivisée en agrégats monétaires (M1, M2, M3, parfois M4 selon les pays ou les zones), en fonction du niveau de liquidités des actifs, qui permettent de mesurer la composition, la quantité et l’évolution des avoirs des agents économiques non financiers.
Matières premières
Bien de base utilisé dans le commerce et interchangeable avec d’autres matières premières du même type. Les matières premières sont souvent utilisées comme entrants pour la production d’autres biens. Par exemple, l’or, le pétrole, le blé.
Maturité
Durée résiduelle, exprimée en années, d'un titre de créance avant son remboursement final. Ainsi la maturité d’une obligation correspond à sa durée de vie, soit l’échéance restant jusqu’à son remboursement. La durée de vie d’une action est ainsi limitée à la durée de vie de l’entreprise et donc inconnue. A la différence d’une obligation qui a une durée de vie limitée puisqu’elle a vocation à être remboursée par son émetteur à une date fixée au préalable.
Meilleure exécution
La directive MIF de 2007 a créé une concurrence entre les bourses historiques et de nouvelles plateformes alternatives de transaction. Cette concurrence a conduit les régulateurs à renforcer la protection des investisseurs particuliers en obligeant les intermédiaires à afficher les conditions d’exécution des ordres de bourse pour leurs clients. L’intermédiaire doit justifier que les ordres transmis ont été exécutés en fournissant au client le meilleur résultat possible incluant : le prix, les coûts de transaction, la rapidité de l’exécution, la taille, la nature de l’ordre et la sécurité des transactions effectuées.
Midcap / Valeur moyenne
Ce terme désigne les valeurs moyennes en termes de capitalisation boursière. Ce sont les entreprises qui font parties du compartiment B d’Euronext (capitalisation boursière comprise entre 150 millions d’euros et 1 milliard d’euros). Les conditions d’admission sont la mise à disposition du public d’un minimum de 25% du capital et la publication des comptes audités et certifiés des 3 dernières années.
MIF / Marché des Instruments Financiers
La directive MIF est une directive européenne effective depuis le 1er novembre 2007. Elle définit les éléments juridiques permettant la mise en place d’un marché unique européen des instruments financiers. Il s’agit d’un cadre législatif commun à l’Union Européenne pour l’ensemble des instruments financiers. Cette directive a notamment abrogé les monopoles des bourses historiques d’un certain nombre d’Etats en permettant l’organisation de marchés concurrentiels qui ont vu l’émergence de nouvelles plateformes de transaction.
MIFID / Market in Financial Instruments Directive
Voir MIF
Moins-value
Perte en capital engendrée par la cession de valeurs mobilières. Elle est égale à la différence entre le prix d’achat, augmenté des frais d’acquisition, et le prix de vente, net des frais et taxes acquittés. Pour les personnes physiques, les pertes subies au cours d’une même année s’imputent sur les gains de même nature réalisés au cours de la même année ou des dix années suivantes (depuis la loi de finances 2003) quel que soit le montant annuel des cessions réalisées.
Momentum
En analyse technique, l'indicateur momentum cherche à prévoir les futures tendances sur le marché, en se basant sur les données récentes de prix et de volumes. Cet indicateur compare l'actuel prix d'un titre avec l'évolution de son prix sur une période sélectionnée. De cette façon l'analyste peut estimer si le prix actuel présente des liens avec des tendances passées, puis déterminer des stratégies en fonction de ses observations : un momentum positif indiquera que le titre est en phase d'accélération haussière, alors qu'un momentum négatif traduira une tendance orientée nettement à la baisse.
Morgan Stanley Capital International (MSCI)
MSCI, créé aux Etats-Unis en 1968, est un des principaux producteurs d’indices au monde. Il en calcule quotidiennement plus de 150 000. Les principaux indices sont MSCI World, MSCI All Countries World Index, MSCI Pays émergents. Ils sont largement utilisés comme indices de référence pour mesurer la performance de portefeuilles d'actions ou l’élaboration de fonds indiciels. Morgan Stanley a parrainé les premiers ETF iShares, qui sont conçus pour suivre les divers indices MSCI.
Moyenne mobile
En analyse technique, une moyenne mobile correspond à une moyenne calculée sur un nombre de jours déterminé à partir de la dernière séance de cotation. La moyenne mobile représente un consensus de prix moyen sur la période déterminée. Elle permet d'afficher des tendances de court terme (jusqu'à 20 séances), de moyen terme (jusqu'à 50 séances) ou de long terme (jusqu'à 200 jours). Elle peut être simplement arithmétique, pondérée ou encore exponentielle. La moyenne peut se faire sur le cours de clôture, celui d'ouverture, le plus haut ou le plus bas.
MSCI World
Indice mondial calculé par Morgan Stanley Capital International (MSCI) représentatif des principales places boursières mondiales. L'indice, composé actuellement de 1 500 titres de 22 pays, représente environ 60 % de la valeur boursière combinée des 22 pays. L'indice est pondéré par le flottant des capitalisations boursières.
MSCI Pays émergents
Indice calculé par Morgan Stanley Capital International (MSCI) et mesurant la performance boursière des principales actions cotées sur les bourses des pays qualifiés d’émergents dont voici la liste :
Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Pérou, République Tchèque, Egypte, Grèce, Hongrie, Pologne, Russie, Afrique du sud, Turquie, Chine, Inde, Indonésie, Corée du sud, Malaisie, Philippines, Taiwan, Thaïlande.
Multigestion
A ne pas confondre avec les fonds de fonds, la multigestion offre aux souscripteurs une série d’OPC distincts qui provient d’établissements extérieurs à la société de gestion commercialisant ce produit. Le choix opéré est celui d’OPCVM performants dans divers styles de gestion (gestion active / passive, de grandes ou petites capitalisations, d’actions françaises ou étrangères) Cette offre peut être réalisée au cas par cas en fonction des souhaits des investisseurs ou standardisée. L’offre de multigestion est une bonne solution pour accéder à des gérants talentueux et, surtout, à des produits non disponibles au public. C’est aussi un excellent moyen de diversifier ses actifs et d’investir sur des fonds performants.
Nasdaq
NASDAQ est un acronyme de National Association of Securities Dealers Automated Quotations system. IL a été créé en 1971 par la National Association of Securities Dealers (NASD).
Il est actuellement le second marché de cotations des valeurs mobilières aux Etas-Unis (derrière Wall street) et l'un des plus grands marchés d'actions au monde. Plus de 3 300 sociétés y sont cotées dont beaucoup font partie des valeurs technologiques.
Le NASDAQ est aussi le nom porté par plusieurs indices boursiers représentatifs de l'évolution de ce marché. Le Nasdad composite, qui est calculé, à partir de plusieurs milliers de valeurs, est le plus diffusé en Europe. Les principaux indices du Nasdaq sont les indices Nasdaq composite (plus de 5 000 valeurs) et le Nasdaq 100 (les 100 valeurs ayant les plus fortes capitalisations boursières).
Nikkei 225
Indice boursier équipondéré des 225 principales valeurs de la place de Tokyo. Nikkei est l'abréviation de «Nihon Keizai Shimbun», le nom de la société qui publie l'indice. A l'image du Dow Jones, le Nikkei 225 n'est qu'une moyenne arithmétique des valeurs qui le composent; sa représentativité est donc approximative.
Notation financière
La notation financière est l’expression de la solvabilité d’un emprunteur. La notation financière se concrétise par différents types de notation.
Elle peut être le fait d’une banque centrale qui estime le risque de défaillance d’une entreprise, d’une agence de notation qui va apprécier le risque de défaillance à court et à long terme d’un émetteur ou enfin d’une institution financière qui recourt au scoring afin d’appréhender, de manière standardisée, le risque de défaut de l’emprunteur.
Les principales agences de notation sont Standard & Poor's, Moody's et FITCH
Notice d'information
Document reprenant les caractéristiques principales d’un placement financier, d’une opération boursière ou encore d’un investissement lors d’une offre publique. La notice d’information doit être visée par l’Autorité des Marchés Financiers. C’est notamment le cas pour les Sicav par exemple qui doivent présenter de manière détaillée l’orientation de l’OPC, son gestionnaire, etc.
OAT
Voir Obligation assimilable du Trésor
OATI
Voir Obligations Assimilables au Trésor indexées sur l’inflation
OBSA
Voir Obligation à bons de souscription d’actions
Obligation
Une obligation est un titre de créance représentant la part d’un emprunt émis soit par l’Etat, soit par des entreprises publiques ou privées. Si l’obligation est émise avec un taux fixe, l’émetteur s’engage à verser un revenu constant pendant toute la durée de l’emprunt. Le porteur est assuré d’être remboursé selon les modalités prévues dans le contrat. Son risque se limite à une faillite de l’émetteur ou à une grave défaillance entraînant une modification des conditions de paiement prévues. Les emprunts d’Etat sont les plus sûrs.
La valeur d’une obligation varie aussi en fonction de l’évolution des taux d’intérêt. Prenons l’exemple d’une obligation émise avec une valeur de 100 euros (nominal) sur une durée de vie de 10 ans et avec un taux d’intérêt de 10 %. Tant que les taux d’intérêt sur le marché sont à 10 % la valeur de l’obligation en bourse (hors coupon couru) sera de 100 euros. Par contre si les taux montent jusqu’à 12,5 % la valeur de notre obligation baissera à 85 euros. Car le coupon de 10 euros payé annuellement rapporté à 85 euros fait ressortir un taux de 12,5 %. En cas de baisse des taux à 8,5 %, la valeur en bourse de l’obligation atteindra 125 euros. Car 10 euros de coupons rapportés à 125 euros représentent un taux de 8,5%. A tout moment la valeur de l’obligation est influencée par l’évolution des taux d’intérêt, sauf lorsque la date de remboursement approche rendant insensible l’obligation à l’évolution des taux.
L’évolution de la valeur des obligations est souvent à l’inverse de celle des actions. En cas de baisse des marchés actions, les capitaux s’investissent sur les obligations qui bénéficient d’une baisse des taux et enregistrent des plus-values. Il est judicieux d’associer des obligations à des actions dans un portefeuille afin d’en réduire la volatilité.
Obligation Assimilable du Trésor (OAT)
Apparues en 1985, les obligations assimilables du Trésor (OAT) sont la version moderne des traditionnels emprunts d’Etat Elles sont attachées à un emprunt lancé par le Trésor (exemple : les OAT Alphandéry). Elles sont émises avec une valeur nominale de 1 euro pour les particuliers. Chaque nouvelle émission présente les mêmes caractéristiques que celles de l'emprunt antérieur (taux, nominal, échéance, ...) ; les nouvelles obligations sont alors assimilées à l'émission précédente. Il existe des OAT à taux fixe et à taux variable.
Obligations Assimilables au Trésor indexées sur l’inflation / OATi
Ce titre est une obligation assimilable au Trésor classique dont la particularité tient à ses coupons. En effet, ces derniers évoluent au rythme de l’inflation. Cela permet à l’investisseur de se prémunir contre une hausse des prix. C’est notamment intéressant sur des OAT dont les rendements ne sont pas particulièrement élevés.
Obligation à bons de souscription d’actions (Obsa)
Inaugurée en 1983, l’obligation à bons de souscription d’actions (Obsa) est avant tout une obligation classique à taux fixe à laquelle sont attachés un ou plusieurs bons. Ceux-ci donnent le droit de souscrire des actions nouvelles de la société émettrice à un prix et dans les conditions et les délais fixés par le contrat d’émission. Ainsi, le souscripteur d’une Obsa est d’abord un obligataire, mais aussi un actionnaire potentiel de la société émettrice. A l’émission, l’investisseur achète deux produits distincts : une obligation et un ou plusieurs bons qu’il peut ensuite choisir de vendre ou de conserver.
Obligation à coupon zéro
Cette obligation ne donne lieu à aucun paiement de coupon pendant sa durée de vie. La rémunération du souscripteur se réalise soit par un prix d'émission inférieur à sa valeur de remboursement, soit sous la forme d'une prime de remboursement au terme. L'écart entre la valeur initiale et celle du terme correspond aux intérêts capitalisés.
L’obligation à zéro coupon peut être émise par une société désireuse de financer un projet non rentable les premières années, lui permettant de rembourser la totalité de l’émission au bout de quelques années, par une cession d’actifs par exemple.
Le zéro-coupon ne versant aucun cash-flow intermédiaire, il possède le risque de signature le plus élevé pour une obligation.
Obligation à haut rendement /High Yield Bond
Les High yield sont des émissions obligataires qui proposent un fort rendement en contrepartie d'un haut niveau de risque. Les émetteurs concernés sont souvent des sociétés en difficultés ou qui ont un niveau d'endettement élevés associé à un faible montant de fonds propres.
Cela donne un caractère fortement spéculatif aux High yield. Le taux d'intérêt de ces obligations peut atteindre 7 % à 8 % et parfois davantage. La rémunération de ces obligations est donc extrêmement conséquente. On les appelait autrefois junk bonds.
Obligation convertible en action
L’obligation convertible en action est avant tout une obligation classique, caractérisée par un nominal, un taux d’intérêt (fixe dans la quasi-totalité des cas), une durée de vie (en moyenne quatre à huit ans) et un prix de remboursement. Mais, et c’est là son originalité, cette obligation peut à tout moment être convertie, selon des modalités définies dans le contrat d’émission, contre des actions nouvelles de la société émettrice. Ces obligations permettent de s’associer au développement d’une société en prenant des risques plus limités qu’en acquérant les actions équivalentes. Si le cours de l’action progresse, celui de la convertible tend à s’apprécier dans les mêmes proportions. Mais si l’action dégringole, le caractère obligataire de la convertible prend le dessus (on dit que le « parachute » s’ouvre). Son cours s’établit à un prix plancher en rapport avec le taux en vigueur sur le marché obligataire. Le détenteur de convertibles est donc mieux protégé en cas de baisse.
Obligation convertible contingente / COCOS
Afin de renforcer leurs fonds propres, les banques sont autorisées à émettre des COCOS (Convertibles Contingentes). Il s’agit d’obligations convertibles classiques assorties d’une contrainte : transformer à la demande de l’émetteur les obligations en actions. En cas de survenance d’évènements de type : niveau élevé de perte, ratio de fonds propres insuffisants… les COCOS seront transformées automatiquement en actions. Pour les émetteurs, cela présente l’avantage en cas d’exercice, d’augmenter leurs fonds propres et pour les souscripteurs, (en contrepartie du risque) de bénéficier d’un coupon élevé.
Obligation remboursable en actions (ORA)
A la différence des obligations classiques, les obligations remboursables en actions ne sont pas remboursées en espèces, mais en titres de la société émettrice. Ils se situent à mi-chemin entre les obligations ordinaires et les convertibles. Différence importante avec les obligations convertibles : l’opération d’échange se réalise à l’échéance finale de l’emprunt et non pas à tout moment. Pour l’investisseur, l’ORA permet de parier sur le redressement futur d’une entreprise tout en percevant un intérêt. Ce dernier sera, au moins pendant les premières années de l’emprunt, sensiblement supérieur au rendement de l’action sous-jacente. En fait, ces titres sont à prendre comme des actions, avec un rendement certes confortable, mais sans grand parachute à la baisse.
Obligations sécurisée
Une obligation sécurisée est une obligation adossée à un groupe de prêts. Si l’émetteur de l’obligation sécurisée fait défaut, ce groupe d’actifs servira à la rembourser. Par définition, ces obligations sont plus sures que les obligations seniors sans garantie.
Obligations subordonnées
Les obligations subordonnées sont des obligations dont le remboursement est subordonné à des instruments plus senior (prêts, obligations senior, dépôts) en cas de liquidation de l’émetteur. Elles offrent par contre des taux d’intérêt plus élevés et sont généralement émises par des banques, qui bénéficient de conditions avantageuses en termes d’exigences de capital.
Offre publique d'achat (OPA)
L’offre publique d’achat (OPA) est la procédure qui permet à une personne physique ou morale (c’est-à-dire une société) de faire connaître publiquement son intention d’acquérir tout ou partie des titres d’une société cotée. L’OPA doit être lancée non seulement sur les actions mais aussi sur les titres donnant accès au capital (obligations convertibles, bons de souscription…). L’initiateur dépose son projet auprès de l’AMF (Autorité des marchés financiers) et Euronext Paris suspend la cotation des titres concernés. L’AMF examine alors les conditions de recevabilité du projet et vérifie la qualité de l’information destinée aux investisseurs avant de donner son visa. Si une personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, vient à franchir le seuil d’un tiers du capital ou des droits de vote, elle doit déposer une offre publique sur la totalité des titres. La procédure simplifiée est employée lorsque l’initiateur est majoritaire, seul ou de concert. Ou lorsqu’il a acquis un bloc de contrôle d’anciens actionnaires lui conférant la majorité du capital.
Offre publique d'échange (OPE)
L’offre publique d’échange (OPE) est une opération similaire à l’OPA à ceci près que le paiement ne s’effectue pas en cash mais en actions de la société initiatrice de l’offre. Cette solution a eu beaucoup de succès ces dernières années, permettant à des entreprises de réaliser des opérations de croissance externe sans vider leurs caisses. Inconvénient toutefois pour l’initiateur de l’offre : la création de titres nouveaux pour rémunérer l’opération dilue fortement son bénéfice net par action et affaiblit par ricochet le cours de son action.
OMC
Voir Organisation mondiale du commerce
OPA
Voir Offre publique d'achat
OPCi
Voir Organisme de placement collectif immobilier
OPC - Organisme de placement collectif
Produit d’épargne agréé par une autorité de tutelle (en France, l’Autorité des marchés financiers) et destiné aux investisseurs particuliers et institutionnels. Investis dans des instruments financiers (actions, obligations, titres de créance, etc.) selon des critères indiqués dans le prospectus, les OPC sont gérés par des sociétés de gestion de portefeuille et offrent la possibilité d’accéder à un portefeuille de valeurs mobilières diversifiées ; ses parts ou actions peuvent être, à tout moment, rachetées à leur valeur liquidative.
OPCVM (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières)
Ce sont des organismes dont la vocation est de collecter de l’épargne et d’investir dans des valeurs mobilières (actions, obligations, titres de créance…), selon des critères affichés dans une notice d’information. Ils sont agréés par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et gérés par des sociétés de gestion soumises, elles aussi, à l’agrément de l’AMF. Les OPCVM présentent trois caractéristiques principales : d’abord, ils offrent la possibilité d’accéder à un portefeuille de valeurs mobilières diversifiées commun à plusieurs investisseurs; ensuite, la gestion de ce portefeuille est confiée à un professionnel ; enfin, leurs parts ou actions peuvent être à tout moment souscrites ou rachetées à leur valeur liquidative. Les OPCVM prennent la forme soit de sociétés d’investissement à capital variable (sicav), soit de fonds communs de placement (FCP).
OPCVM à compartiments
Chaque OPCVM peut comporter un ou plusieurs compartiments, qui donnent lieu à l'émission d'une catégorie d'actions ou de parts représentatives des actifs de l'OPCVM qui lui sont attribués. La création de compartiments répond à une logique de segmentation qui permet de juxtaposer dans le cadre d'une même structure juridique (SICAV ou FCP) et sous une même dénomination, plusieurs portefeuilles à des fins de diversification de l'offre de placement. Un portefeuille investi en actions et un second investi en obligations. Chaque compartiment est soumis individuellement à la réglementation de l’OPCVM
OPE
Voir Offre publique d'échange
Opération des banques centrales sur les marchés
Les banques centrales réalisent des opérations sur les marchés financiers pour mettre en œuvre leur politique monétaire. Compte tenu de leur capacité à injecter indéfiniment des fonds dans le marché monétaire (ou à les retirer), l’objectif de ces opérations est d’influencer le taux des fonds à un jour sur le marché monétaire. Il existe plusieurs types d’interventions. La plus connue est l’opération d’open market (OMO), qui consiste pour la banque centrale à acheter ou vendre des obligations d’État sur le marché interbancaire.
Opération sur Titre (OST)
Toute opération financière menée par une société cotée qui a pour conséquence de modifier le nombre d’actions composant son capital : division du nominal, attribution gratuite d’actions, augmentation de capital… Ces opérations sont soumises au dépôt préalable auprès de l’Autorité des Marchés Financiers d’un prospectus d’information détaillant les caractéristiques de l’opération. La société ne pourra lancer l’opération financière qu’après avoir reçu l’autorisation (visa) du régulateur.
Organisation mondiale du commerce / OMC
L'OMC a été créée en 1995 pour remplacer le Gatt (General Agreement on Tarifs and Trade), créé au sortir de la deuxième guerre mondiale. Cette institution est en charge des réglementations organisant le commerce entre les pays. L'OMC fonctionne à travers les ministres des différents pays membres ou de hauts fonctionnaires de chaque pays. La plupart des décisions sont prises à la suite d'un consensus. Les différentes questions sont gérées par des conseils, des comités, des groupes de travail et des groupes de négociation. Les principales actions que mène l'OMC sont : l'aide aux pays en développement, le soutien spécial à la promotion des exportations, la mise en place d'accord commerciaux régionaux, la coopération pour l'élaboration des politiques économiques mondiales, l'observation des politiques commerciales des membres, l'information sur les nouvelles mesures commerciales ou des modifications décidées par les membres.
Organisme de placement collectif immobilier (OPCi)
Un Organisme de Placement Collectif en Immobilier est un produit d'investissement immobilier à destination des institutionnels et des particuliers.
Investis à plus de 60 % en immobilier, avec 10 % au minimum de liquidités, les OPCI se présentent sous deux formes juridiques:
- Les FPI (fonds de placement immobilier), avec imposition des revenus comme revenus fonciers et des plus-values comme plus-values immobilières.
- Les SPPICV (sociétés de placement à prépondérance immobilière à capital variable) avec imposition des revenus comme des dividendes et des plus-values comme des plus-values sur actions.
FPI et SPPICV ont un point commun essentiel : à la différence des sociétés d'investissement immobilier cotées, il s'agit de fonds non cotés en bourse qui, de ce fait, ne seront pas soumis aux fluctuations des marchés financiers.
Option
Une option est un produit financier dérivé.
Il s'agit de contrats normalisés donnant le droit mais non l'obligation d'acheter ou de vendre à un prix prédéterminé un actif support.
Si, les biens échangés sont des actifs financiers (actions, obligations), l'option donne le droit pour l'acheteur d'acheter (call) ou de vendre (put) l'actif financier défini dans le contrat.
Les prix fixés à l'avance et la durée de validité de l'option sont définis dans le contrat.
Le vendeur s'engage à respecter les termes du contrat si l'acheteur décide d'exercer son option, en contrepartie, l'acheteur lui donne de l'argent. Si l'option n'est pas exercée, le vendeur a gagné un montant égal au prix de l'option.
ORA
Voir Obligation remboursable en actions
Ordre de bourse
Il faut au préalable être titulaire d'un compte d'instruments financiers (compte-titres) dans un établissement habilité. Les ordres de bourse sont des instructions communiquées à un intermédiaire financier qui, en fonction des informations reçues et de la situation du compte du client, procède à leur présentation pour exécution sur le marché boursier.
Un ordre de bourse doit comporter un certain nombre d’informations nécessaires et obligatoires à sa bonne exécution (le sens de l’opération, le nom de la valeur ou le code ISIN de la valeur, la quantité de titres,…). Il existe différents ordres qui seront utilisés en fonction des objectifs de l’acheteur ou du vendeur : « A cours limité", "A la meilleure limite", "A tout prix", "A seuil de déclenchement" et "A plage de déclenchement"
Ordre à cours limité
Un ordre à cours limité indique le prix d’achat (ou de vente) maximum (ou minimum) d’un actif donné. Cela permet aux investisseurs de contrôler l’exécution des ordres, mais entraîne le risque que ces derniers ne soient exécutés que partiellement. Le contraire d’un ordre à cours limité est un ordre au marché, qui est exécuté immédiatement peu importe le prix.
OST
Voir Opération sur Titre
OTC
Voir Over The Counter
Over The Counter / OTC (Marché de gré à gré)
Un marché de gré à gré est un marché sur lequel des titres financiers s’échangent de gré à gré, et non via une place de marché centralisée et règlementée, Par conséquent, un titre dit d“OTC” désigne donc un titre s’échangeant de gré à gré.
Par exemple, le marché des devises est essentiellement un marché de gré à gré : une entreprise ou une banque qui désire effectuer une opération de change va se mettre en relation directe avec une autre banque.
Panier d'actions
Un panier d’actions correspond à un ensemble d’actions ou d’autres actifs représentatifs d’un secteur ou d’un sous-secteur, domestique ou international.
L’investissement dans un panier d’actions permet, par exemple, aux investisseurs de réduire le risque de leur investissement sans en diminuer pour autant le rendement. Un panier d’actions peut aussi servir de sous-jacent à un produit financier dérivé
PASS - Plafond Annuel de la Sécurité Sociale
Valeur servant de base de calcul à la Sécurité sociale. Le montant du PASS est disponible sur le site www.securite-sociale.fr. Elle est utilisée en épargne salariale pour définir certains plafonds, notamment celui de l’abondement, de l’intéressement et de la participation maximum versés par l’entreprise à un salarié.
Passif
Le bilan est l’inventaire des sources de financement d’une entreprise (le « passif ») et de l’emploi des fonds (l’« actif »). Le passif comprend les capitaux propres (le capital social, les primes et réserves, le résultat annuel), les provisions pour risques et charges, et l’endettement. Ce dernier est ventilé entre l’endettement financier (auprès des banques) et les dettes d’exploitation (fournisseurs à payer, acomptes versés par les clients avant livraison, assurances sociales, impôts à acquitter…).
PEA
Voir Plan d'épargne en actions
PEA PME
Voir Plan d’épargne en actions PME
PEE
Voir Plan d'épargne entreprise
PEG
Le plan d’épargne d’entreprise (PEE) ou de Groupe (PEG) est un système d’épargne collectif ouvrant aux salariés de l’entreprise la faculté de participer, avec l’aide de celle-ci, à la constitution d’un portefeuille de valeurs mobilières (L. 3332-1 du code du travail).
PEI
Voir Plan d'Epargne Inter-entreprises
PER
Voir Price Earning Ratio
PERCO
Voir Plan d’épargne retraite collectif
PERCOI (Plan d'épargne pour la retraite collectif interentreprises)
Le PERCOI équivaut au PERCO. Sa mise en place par simple adhésion permet un allégement des obligations administratives.
PER individuel (PER I)
Plan d’épargne pour la retraite ouvert à tous. Il peut être souscrit auprès d'un établissement financier ou d'un organisme d'assurance. Ce nouveau plan succède au PERP et au contrat Madelin, qui ne sont plus proposés depuis le 1er octobre 2020. L’épargne accumulée sur le Perp et le Madelin peut être transférée sur le PER individuel. Ce contrat donne droit à des avantages fiscaux et ces droits sont transférables vers les autres PER. Il y a des cas de déblocage anticipé.
PER d'entreprise obligatoire (PERO)
Plan d’épargne pour la retraite ouvert à tous les salariés d'une entreprise ou réservé à certaines catégories de salariés. Les salariés concernés ont l'obligation de souscrire. Ce plan succède aux contrats article 83. Le PER d'entreprise obligatoire donne droit à des avantages fiscaux et ces droits sont transférables vers les autres PER. L'échéance du plan est l'âge de la retraite, mais avec des cas de déblocage anticipé.
Performance base 100
La base 100 est une technique de calcul permettant de comparer l'évolution de titres de valeurs différentes en rapportant à 100 leurs valeurs à une date donnée, généralement la date initiale ou finale de la période étudiée. Si le cours d'une action était de 100 euros en 2000 et qu’il est de 200 euros en 2010, si on donne son prix sous la forme d'un indice "base 100 en 2000", on aura l'indice 100 en 2000 et l'indice 200 en 2010. Pour comparer les évolutions de différents portefeuilles ou d’un portefeuille et d’un indice on peut tous les ramener en base 100 en année 2000 et calculer leurs évolutions jusqu’en 2010.
Performance coupon réinvesti
La performance d’une obligation est constituée par l’éventuelle plus-value enregistrée sur la valeur de son nominal coté en bourse (par exemple 110 euros pour le nominal qui sera remboursé à 110 % à la date d’échéance de l’obligation) et aussi par le montant du « coupon couru » qui représente le montant des intérêts versés à la date de détachement du coupon (par exemple, 2,5 euros). Parallèlement, le montant du coupon augmente quotidiennement de 1/365 du montant du coupon annuel. Ainsi, la performance de l’obligation ressort à 110 % soit pour un nominal de 100 euros : 110 euros auxquels s’ajoutent les 2,50 euros de coupon couru, soit 112,50 euros. La performance coupon réinvesti ressort donc à 12,50 %
PFL
Voir Prélèvement forfaitaire libératoire
PIB
Voir Produit intérieur brut
Placement garanti
Dans le cadre d’une introduction en Bourse selon la procédure de l’offre à prix ferme, un placement garanti à destination des investisseurs institutionnels peut être mis en œuvre. Réservée au départ aux opérations de privatisation, cette technique est aujourd’hui utilisée lorsque l’opération porte sur au moins 20 % du capital, ou 76 millions d’euros. Le placement des titres peut se faire de manière relativement discrétionnaire, de façon à mieux équilibrer le marché (entre catégories d’investisseurs ou par zones géographiques).
Plafond de la dette / Fiscal Cliff
Aux Etats-Unis, l’Etat fédéral est autorisé à emprunter auprès des marchés financiers un montant maximum fixé à l’avance. Ce seuil maximum légal est appelé également le "plafond de la dette" qui est décidé par la chambre du Congrès. Il résulte d’une négociation entre les élus démocrates et républicains qui doivent s’accorder sur son montant. En cas de désaccord l’Etat fédéral n’est plus en mesure de payer ses fournisseurs ou ses employés. Ces coupes automatiques paralysent certaines administrations qui ne relèvent pas de la sécurité nationale.
Plan d’épargne retraite collectif / PERCO
C’est un plan d’épargne salariale destiné à favoriser l’investissement de l’épargne à long terme.
Il implique un accord d’entreprise entre l’employeur et les représentants syndicaux. Le Plan d’épargne retraite collectif peut être alimenté par la participation et l’intéressement du salarié.
L’abondement effectué par l’entreprise est plafonné par an et par bénéficiaire. Les sommes payées par l’entreprise sont déductibles des bénéfices imposables et échappent aux cotisations sociales et aux taxes sur les salaires.
Le capital versé sur le plan d’épargne retraite collectif est disponible au départ en retraite du salarié, sauf cas de déblocage anticipé (expiration des droits à l’assurance chômage,…).
Plan d'épargne en actions / PEA
Le PEA a été créé en 1992, dans le but de relancer l’investissement boursier, en encourageant l’acquisition d’actions françaises. Il permet une exonération des revenus et des plus-values en cas de maintien des fonds pendant au moins 5 ans et à la condition que le client n’effectue aucun retrait pendant cette période. Les retraits effectués avant le terme de ces 5 années entraînent la clôture du Plan Epargne en Actions et la taxation des plus-values.
Tout retrait effectué entre la cinquième et la huitième année a aussi pour conséquence la clôture du PEA mais avec exonération de la taxation. Au-delà du délai de 8 ans, les retraits ou rachats n’entraînent pas la clôture du plan. Toutefois, il est impossible d’effectuer de nouveaux versements.
Il est possible d'ouvrir un Plan d'Epargne en Actions par contribuable ayant son domicile fiscal en France. Les versements sont libres sur le PEA, seul le montant maximum des versements est limité à 150 000 euros par plan.
Plan d’épargne en actions PME / PEA PME
Les titres éligibles au PEA-PME sont les actions cotées ou non cotées ou d'autres titres donnant accès au capital, ainsi que des parts de fonds commun de placement (FCP) ou de fonds d'investissement alternatif à la condition qu'ils soient investis à 75 % en titres émis par des PME et des ETI dont 50 % d'actions émises par ces mêmes sociétés. Les FCPR, FIP et FCPI qui remplissent ces critères sont également éligibles au PEA-PME. Sont éligibles, les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) c'est-à-dire les entreprises de moins d'un milliard d'euros de capitalisation. La définition retenue par les pouvoirs publics permet d'inclure dans le champ du PEA-PME les compartiments B et C de la bourse de Paris ainsi qu'Alternext. A l'instar du PEA classique, les versements effectués sur son PEA-PME sont plafonnés. L'investisseur peut investir jusqu'à 75.000 € sur son PEA-PME et ne peut détenir qu'un seul plan. Les profits réalisés à l'intérieur du PEA-PME ne sont pas imposables et après 5 ans de détention les gains (dividendes et plus-values) sont définitivement exonérés d'impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux demeurent applicables au taux de 15,5 %.
Plan d'épargne entreprise / PEE
Le PEE donne la possibilité à tout salarié d'une entreprise ayant adopté ce système d'épargne collective de constituer une épargne investie en valeurs mobilières bénéficiant de conditions fiscales favorables. En échange, l'épargne est bloquée sur une durée de 5 ans minimum sauf dans le cas de situations de déblocage bien précises : achat résidence principale, mariage, naissance du 3ème enfant, départ de l’entreprise, décès…Un PEE peut recevoir des fonds provenant de l'intéressement, de la participation et de versements décidés par le salarié lui-même.
Plan d'Epargne Inter-entreprises / PEI
Le plan d’épargne inter-entreprises a été créé en 2001 (loi Fabius). Il est mis en place avec l’accord des représentants du personnel, ou ratifié à la majorité des deux tiers par les salariés.
Les chefs d’entreprise et les mandataires sociaux peuvent prétendre au bénéfice du plan d’épargnes inter-entreprises si leurs sociétés emploient 100 salariés maximum. Le Plan d'Epargne Inter-entreprises est le même système qu'un PEE constitué entre plusieurs entreprises. L’argent placé dans un PEI est investi dans un portefeuille de valeurs mobilières.
Plus-value
Une plus-value est la différence positive entre le montant de la cession d'un bien et son prix d'acquisition.
Ainsi, pour les particuliers, les plus ou moins-values sur valeurs mobilières sont calculées par la différence entre le prix de cession (déduction faite des frais de cession) et le prix d'achat (augmenté des frais d'achat).
Les plus-values sur valeurs mobilières réalisées par les personnes physiques sont imposables. On parle aussi de plus-values latentes qui sont des profits potentiels non encore réalisées.
PME / Petites et Moyennes Entreprises
Les petites et les moyennes entreprises sont définies par 3 critères : nombre d'employés, total du bilan et/ou chiffre d’affaires. La notion de petites et moyennes entreprises diffèrent selon les pays.
En France, quatre catégories sont distinguées:
• les très petites entreprises (TPE) de moins de 10 salariés,
• les petites et les moyennes entreprises (PME) de 10 à 250 salariés, qui génèrent un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d'euros, et un total de bilan inférieur à 43 millions d'euros. Elles doivent être indépendantes, c’est-à-dire ne pas être détenues à plus de 25 % par une ou plusieurs entités qui ne sont pas des PME.
• les entreprises de tailles intermédiaires (ETI) de 250 à 4 999 salariés qui génèrent un chiffre d’affaires compris entre 0,5 et 1,5 milliard d’euros et un total de bilan inférieur à 2 milliards d’euros, et,
• les grandes entreprises (GE) dont la taille est supérieure à celle des ETI.
PNB
Voir Produit National Brut
Points de base
Les points de base sont des unités de variation d’un taux, d’un indice ou d’un cours. Le point de base désigne en langage financier pour un taux d’intérêt, un centième de pourcentage (exemple : un taux qui passe de 2 à 3 % gagne donc 100 points de base).
Le recours à cette notion de points de base permet de discuter et de comparer avec les mêmes références, les variations, notamment, des taux d'intérêt ou des cours des indices.
Politique monétaire
Politique menée par une banque centrale, institut d’émission d’une monnaie, pour maitriser l’inflation et soutenir la croissance économique d’un pays ou d’une zone monétaire. Chaque banque centrale mène sa propre politique monétaire et dispose d’un panel assez large d’outils « monétaires ». Les banques centrales qui ont la politique monétaire la plus influente sont la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Réserve Fédérale des Etats-Unis (FED). Parmi les outils de la politique monétaire, le niveau du taux d’intérêt directeur est le plus important car il impacte directement le niveau des taux pratiqués par les banques commerciales et donc le coût de l’argent pour les entreprises sur le marché monétaire.
Portefeuille
Le portefeuille boursier est la représentation de l’ensemble des titres sur lesquels un agent économique a investi sur le marché financier.
Un portefeuille boursier comprend des valeurs mobilières, dont les actions et obligations, mais également, des produits plus sophistiqués, comme les produits dérivés.
La composition et la gestion d’un portefeuille boursier nécessite de tenir compte de facteurs tels que les objectifs de croissance d’une économie, d’un secteur et des entreprises mais aussi, des seuils de tolérance de l’investisseur vis-à-vis du risque.
Position
La position d'un opérateur correspond à l'exposition au risque du marché de l'ensemble des sous-jacents qu'il a en portefeuille à un moment déterminé. Quand un opérateur a acheté plus de sous-jacent qu'il n'en a vendu il est en position longue et le risque de marché est une baisse du prix du sous-jacent. A l'inverse, quand un opérateur a vendu plus de sous-jacents qu'il n'en a acheté il est en position courte, et le risque de marché est alors une hausse du prix du sous-jacent.
Prélèvement forfaitaire libératoire /PFL
Faculté offerte aux contribuables de soustraire les intérêts d’obligations ou de dividendes d’actions au régime normal d’imposition (application du barème progressif). Ces intérêts sont, en effet, soumis (pour leur montant brut total) soit à l’impôt progressif sur le revenu ainsi qu’aux prélèvements sociaux, soit, sur option des bénéficiaires, à un prélèvement libératoire. Le taux de ce prélèvement est de 27 % (prélèvements sociaux compris). En fonction du taux d’imposition sur les revenus du contribuable, il choisira le prélèvement libératoire ou l’impôt sur le revenu.
Prélèvement forfaitaire unique (PFU)
Dispositif de taxation spécifique pour les revenus mobiliers et plus-values de cessions de valeurs mobilières à un taux unique et forfaitaire d’imposition. Il a été mis en place par la Loi de finances pour 2018 et concerne l’ensemble des revenus mobiliers (dividendes, intérêts, …) et plus-values de cessions de valeurs mobilières perçus à compter du 1er janvier 2018. Son taux global est de 30 % se décomposant en 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.
Prêt
Un prêt est un instrument de dette par lequel l’emprunteur reconnaît une dette au prêteur – le plus souvent une banque. L’emprunteur paie des intérêts périodiques et doit rembourser le principal avant une certaine échéance. À l’inverse des obligations, les prêts ne sont généralement pas négociables.
Price to Book Ratio ou Price to Book-Value
Le Price book ratio est un ratio qui met en relation la capitalisation boursière d’une entreprise et la valeur comptable de ses capitaux propres (actifs nets).
Lorsque le Price book ratio est supérieur à 1, cela signifie que l’anticipation des investisseurs est une progression de la valorisation future de l’entreprise, et inversement, si ce ratio est inférieur à 1, les actifs de l’entreprise sont considérés comptablement comme trop valorisés.
Price Earning Ratio (PER)
Le PER (Price Earning Ratio) est un ratio boursier qui met en relation le cours d'une action divisé par le bénéfice net par action (BNPA). Le calcul du PER permet de savoir combien de fois se paie le bénéfice par action pour acheter l'action. Plus le ratio est élevé, plus l'action est considérée comme chère.
Dans cette hypothèse, le PER peut également signifier que la société attend une croissance importante de ses bénéfices, ce qui explique alors son niveau de valorisation. Dans le langage financier, on parle alors de société de croissance.
Prime de risque
La prime de risque compare les niveaux de valorisation des obligations et des actions (en incluant les perspectives de plus-values) à partir des prévisions de croissance des résultats émises par les analystes.
La prime de risque se matérialise par la différence existant à un moment donné entre le rendement des obligations d'Etat, supposées sans risque, et la rentabilité attendue des actions ou des autres actifs à risque.
Prix d'exercice
Le prix d'exercice correspond au prix d'un contrat ferme ou d'une option sur les marchés dérivés de gré à gré ou organisés.
Le prix d'exercice est donc le prix auquel peut être acheté ou vendu un actif sous-jacent. On l'appelle également « strike ». C'est un prix fixé de manière définitive au moment de l'émission du contrat.
Produit intérieur brut / PIB
Le produit intérieur brut (PIB) est la somme de la production de biens et services réalisée sur le territoire national d'un pays quelle que soit la nationalité des producteurs pendant une période donnée.
Le produit intérieur brut ne prend pas en compte les richesses produites par les entreprises du pays sur les marchés. Le produit intérieur brut peut être calculé par trimestre mais sa période habituelle de référence est annuelle.
Le PIB est un indicateur phare de l'activité économique d'un pays. Il permet de mesurer d’une année sur l’autre l’évolution économique d’un pays et de comparer l’importance et l’évolution des pays les uns par rapport aux autres.
Produit dérivé
Un produit dérivé est un instrument financier dont la valeur dépend (est dérivée) de celle d'un sous-jacent. Les actifs sous-jacents peuvent être des actions, des obligations, des taux d'intérêt, des matières premières ou encore des cours de change. Les principales catégories de produits dérivés sont les options, les swaps, les forwards et les contrats à terme. Les produits dérivés offrent des possibilités variées d'exposition sous-jacentes, comme l'exposition avec effet de levier, l'exposition courte ou même l'exposition personnalisée ( par le biais d'options). Si les produits dérivées se distinguent par leur flexibilité, ils peuvent par contre comporter un risque de contrepartie.
Produit National Brut / PNB
Le Produit national brut mesure la production de biens et services d’un pays avec comme critère la nationalité des producteurs.
En conséquence, une filiale à l’étranger d’un groupe français contribue au PNB français, alors qu’une filiale d’un groupe étranger installée en France n’y participe pas. Cette mesure prend en considération les revenus du pays qui sont traitées à l’étranger, aussi bien que ceux des investissements effectués à l’étranger.
Produit sur devises
Les produits sur devises sont les CFD (contrat sur différence). Ces instruments financiers permettent à un investisseur de percevoir l'écart entre le prix du sous-jacent à la date de conclusion du contrat et le prix à la date d'exercice. Les opérations sont réalisées sur le marché des changes ou Forex (opérations de gré à gré qui ne font l'objet d'aucune régulation).
Profit Warning
Voir Avertissement sur résultats
Prospectus
Document d'information remis à un investisseur à l’occasion d’une opération financière menée par un émetteur. Il regroupe l'ensemble des informations relatives à la société (présentation de la société et de ses dirigeants, données sur le capital, sur l'activité de l'entreprise, présentation des comptes sociaux...) et à l'opération (caractéristiques des titres émis, caractéristiques de l'opération...). Ce document est visé par l'Autorité des marchés financiers (AMF).
QE
Voir Quantitative Easing
Quantitative Easing / QE
Le quantitative easing (QE) désigne les mesures de politique monétaire non conventionnelles prises par la Banque centrale américaine (FED) après la crise financière de 2008. Dans ce cadre, la FED achète des bons du Trésor américain afin de maintenir les taux d’intérêt à des niveaux faibles ainsi que des titres hypothécaires en vue de faciliter l’accès au financement immobilier. Elle peut être également amenée à reprendre les actifs douteux des banques (actifs toxiques) ou à les garantir.
Les objectifs sont de faire remonter les prix de l’immobilier pour créer un effet richesse qui renforce la confiance des ménages, de maintenir des taux de crédit bas pour faciliter les investissements, de contribuer à rendre la consommation des ménages plus dynamique afin de soutenir la croissance économique américaine. Plusieurs plans de QE ont été menés depuis 2008.
Quorum
L’Assemblée Générale Ordinaire d’une société ne peut délibérer valablement que si le quorum est atteint. C’est-à-dire que si les actionnaires présents ou représentés possèdent au moins le cinquième des actions ayant le droit de vote (le quorum est le nombre minimum d’actionnaires à réunir pour que l’assemblée générale puisse valablement délibérer).
Si ce n’est pas le cas, une deuxième assemblée doit être réunie, pour laquelle aucun quorum n’est exigé.
Dans le cas des Assemblées générales extraordinaires (AGE), les actionnaires sont appelés à voter des résolutions particulières relatives à :
– la modification des statuts de la société,
– des autorisations d’émission d’instruments financiers (actions, obligations, etc.).
Les quorums exigés sont le quart des droits de vote sur première convocation et le cinquième lors de la seconde.
Rating
Le terme rating désigne la qualité de notation établie par une société de notation indépendante sur une entreprise, un emprunt, ou un État. Est qualifié de bon niveau de rating, toute notation financière de type AAA, AA ou A. En revanche un mauvais rating commence en dessous de BBB. La qualité du rating détermine le niveau du taux d’intérêt auquel empruntera un émetteur : un bon rating permet des taux faibles tandis qu’un mauvais rating engendre un taux élevé en raison du risque important présenté par l’émetteur. Au-dessous d’un certain niveau de rating, les OPCVM ou les investisseurs n’achètent plus les obligations de l’émetteur, appelées « junk bonds ».
Ratio de Sharpe
Il se définit, pour un portefeuille, comme la surperformance obtenue par rapport à un placement sans risque, divisée par la volatilité du portefeuille. C’est un indicateur qui mesure le rendement supplémentaire obtenu par unité de risque. Lorsqu'il est positif, plus le ratio de Sharpe est élevé, plus la prise de risque est rémunérée. Un ratio de Sharpe négatif signifie simplement que le portefeuille n'a pas surperformé un placement sans risque.
Ratio de solvabilité
Le ratio de solvabilité d'un établissement correspond au rapport entre le niveau d'endettement net de l'établissement et son niveau de fonds propres. Cela permet d’apprécier si une société n’est pas trop endettée et dispose des fonds de trésorerie suffisants pour faire face à ses échéances. C'est aussi un indicateur qui permet de s'assurer que le niveau des fonds propres d'une banque est suffisant pour couvrir le risque global de crédit. Ce ratio de solvabilité donne une visibilité sur les possibilités à long terme pour l'établissement de rembourser sa dette.
Ratio d'information
Indicateur permettant d’apprécier le rendement d’un fonds par rapport à son indice de référence. Le ratio d'information prend en compte le risque pris par rapport à cet indice.
Il se détermine en retirant de la performance du fonds concerné celle de son benchmark (l’indice de référence du fonds).
Il permet de connaitre par exemple si un fonds qui affiche une belle performance, est au-dessus de la performance du marché ou en dessous, ce qui ne donnera pas le même résultat. Il sera aussi essentiel de savoir si le risque engagé n’est pas trop élevé.
Récession
Le terme récession désigne un recul important de l'activité économique d'un pays par exemple. On dit qu'un pays entre en récession lorsque son produit intérieur brut (PIB) se contracte sur deux trimestres consécutifs, on parle alors de récession au sens technique. Dans un contexte de récession, les entreprises peuvent voir leurs stocks s'accumuler, ce qui peut entraîner une réduction de la production voire des licenciements.
Rendement
Le rendement consiste à mesurer la performance d’un actif ou d’un produit. Le rendement est un critère de sélection pour un agent économique au même titre que la sécurité ou la liquidité de son investissement. Le rendement financier correspond à la rentabilité d'une somme placée. Le rendement d’un placement financier se calcule différemment selon le type de placement. Certains rendements financiers (livret épargne) sont connus à l’avance alors que d’autres rendements financiers ne seront connus qu’à postériori (actions en bourse). Le rendement annuel d'une Sicav est la performance qu’elle a réalisée depuis un an. Le rendement peut être net c’est-à-dire frais de gestion déduits ou brut avec les frais compris. Sur les bases de données identiques, le rendement annuel peut être un instrument de comparaison vis-à-vis des Sicav de même nature commercialisées par différents réseaux.
Rentabilité des capitaux propres / Return on Equity
Ce ratio se calcule en rapportant le bénéfice net dégagé par une entreprise au montant de ses fonds propres. Il n'existe pas réellement de norme en la matière même si on cite souvent le chiffre de 15 % comme étant souhaitable. En fait, ce ratio est très dépendant de la structure de financement et augmente avec l'endettement si l'effet de levier joue positivement.
Exemple :
Une entreprise a réalisé un bénéfice net de 850 000 € au cours de l'année passée. Ses fonds au 31/12 de l'année passée étaient de 5 300 000 €.
Dans cet exemple la rentabilité des capitaux propres est de 850 000 / 5 300 000 = 16,04 %.
Pour vraiment apprécier la pertinence de ce chiffre indépendamment de son niveau il faut le comparer avec celui d'autres entreprises du même secteur d'activité, comme avec d'autres formes d'investissements.
C'est un ratio très important notamment pour l'analyse financière.
Réserve Fédérale
Voir FED
Réserve spéciale de participation (RSP)
La participation permet à l’ensemble du personnel de bénéficier des résultats de l’entreprise par le biais de la constitution d’une réserve spéciale de participation (RSP), calculée au titre de chaque exercice selon une formule précisée par l’accord de participation. Il reprend la plupart du temps la formule de droit commun prévue à l’article L. 3324-1 du code du travail, mais il peut retenir également une formule dérogatoire. Cette dernière ne peut toutefois dégager une RSP inférieure à celle qui aurait été constituée sur la base de la formule de droit commun.
Resserrement du crédit bancaire / Crédit Crunch
Le « credit crunch » correspond à une chute brutale de la production de crédit bancaire destinée aux entreprises ou aux particuliers. Ce resserrement du crédit bancaire peut résulter de la hausse des taux sur le marché interbancaire ou bien des difficultés des entreprises qui conduisent les banques à réduire leur crédit. Les banques cherchent à récupérer l’argent prêté ou bien à diminuer le montant des nouveaux crédits. L’année 1929 a connu un « crédit crunch » avec une réduction des crédits aux entreprises et l’année 2008 une autre forme de « crédit crunch » avec des tensions sur le marché interbancaire à la suite de la faillite de la banque Lehmann Brother.
Return on Equity
Voir Rentabilité des capitaux propres
Risque
Perte financière potentielle lors d’un investissement sur les marchés financiers. Dans le domaine financier, le risque se présente sous de multiples formes, les plus célèbres d’entre-eux étant le risque de taux d’intérêt, le risque d’évolution des cours (change, actions) et le risque de contrepartie. Le risque de bourse se définit comme étant le risque de perte associé à la détention d’actifs financiers.
De fait, la possession de valeurs mobilières telles que les actions ou l’achat et la vente de produits dérivés en bourse (options ou contrats) sont susceptibles de générer des gains, mais aussi des pertes conséquentes. ,
Le risque de bourse peut être limité dès lors que l’investisseur diversifie suffisamment son portefeuille et qu’il investit de manière durable et régulière.
Risque de change
Il s’agit du risque de baisse des devises d’investissement par rapport à la devise de référence du titre ou du portefeuille du FCP/de la SICAV.
Risque de contrepartie
Le risque de contrepartie est le risque qu’une contrepartie d’une transaction financière n’honore pas ses obligations contractuelles. Pour la contrepartie d’une transaction de gré à gré qui enregistre des bénéfices – valeur de marché positive de la transaction de gré à gré inscrite au bilan –, il s’agit du risque que l’autre contrepartie fasse défaut avant l’échéance de la transaction.
Risque de liquidité
Le risque de liquidité est le risque de vendre (ou d’acheter) un titre à un prix fortement inférieur (ou supérieur) à sa valeur intrinsèque en raison du manque de participants qui le négocient sur le marché.
Rotation du portefeuille
Le taux de rotation mesure la portion du portefeuille remplacée annuellement. Il peut être obtenu de plusieurs manières, notamment en calculant le ratio entre les achats ou les ventes – on choisira le plus petit nombre – et la valeur moyenne des actifs du portefeuille.
S&P 500 / Standard and Poor's Composite Index of 500 Stocks
Cet indice de référence créé en 1920, est composé de 500 titres cotés à la bourse de New York. A la différence du Dow Jones, l'indice SP 500 est représentatif de l'évolution du marché, les valeurs qui le composent représentent, en effet, 80% de la capitalisation boursière totale. Il est calculé toutes les 15 secondes.
SBF 120
SBF signifie Société des Bourses Françaises qui est l'ancien nom de ParisBourse SBF SA, la société responsable de la Bourse parisienne. Le nombre 120 indique qu'il est composé de 120 titres cotés en continu: les 40 valeurs du CAC 40 plus 80 autres valeurs. Le SBF 120 est donc plus large et plus diversifié que le CAC 40. Les 80 valeurs supplémentaires sont choisies parmi les 200 premières capitalisations boursières françaises. Plus précisément, la sélection des valeurs de l'échantillon s'effectue selon quatre critères de liquidité: le montant des volumes échangés, le nombre de transactions, le taux de rotation et la fourchette. Le SBF 120 sert à l'indexation de fonds ainsi qu'à la mesure de performance de la gestion en actions françaises.
SCPI
Voir Société Civile de Placements Immobiliers
Sélection de valeurs / Stock picking
Méthode de gestion dite de la sélection de valeurs. Le stock picking consiste à miser sur les valeurs les plus prometteuses de la cote, en s'assurant simplement que ce choix à la base n'est pas en contradiction manifeste avec les tendances globales du marché. Le gérant focalise son attention sur les qualités propres des entreprises, sur leurs perspectives de développement.
Sensibilité
La sensibilité d'une obligation est mesurée par la variation de sa valeur en pourcentage liée à la variation à la hausse ou à la baisse des taux d’intérêt. La sensibilité d’une action se mesure en comparant son évolution quotidienne avec celle de son indice de référence. Par exemple lorsqu’une action progresse de 1,5 % alors que son indice de référence se limite à une progression de 1 % présentera une forte sensibilité ou volatilité (se reporter à bêta). La sensibilité d'un OPC (organisme de placement collectif) mesure l’impact des variations de taux d’intérêt sur la valeur du portefeuille obligataire détenue par le fonds. Une sensibilité de + 4 (principalement fonction de la durée de vie moyenne des obligations composant le portefeuille) pour un OPCVM obligataire, signifie que sa valeur progressera de 4 % en cas de baisse des taux d’intérêt de 1 %, et que sa valeur diminuera de 4 % en cas d’une hausse des taux de 1 %. La sensibilité d’une valeur mobilière est donc un indicateur du risque à laquelle elle est soumise en fonction de l’évolution de son marché.
Shareholder
Voir actionnaire
Small caps / Petites capitalisations
Ce sont les actions de sociétés ayant une faible capitalisation boursière. La définition d'une « small caps » varie en fonction de la taille du marché sur lequel la société est cotée.
Sur Euronext, les « small caps » appartiennent au compartiment C de la côte qui regroupe les valeurs dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d’euros.
Leur petite taille est caractérisée par une faible liquidité et parfois par la rareté des études financières qui leur sont consacrées. C’est pour ces raisons que si la croissance et les performances d’une « small cap » peuvent être importantes, les risques qu’elles représentent sont également plus élevés par rapport à une grande valeur, plus liquide et mieux suivie par les analystes financiers.
SCPI
Voir Société Civile de Placements Immobiliers
SICAV
Voir Société d'investissement à capital variable
Société Civile de Placements Immobiliers
Les SCPI ont pour objet de gérer exclusivement un patrimoine immobilier locatif.
Il est possible d’opérer une distinction entre SCPI selon deux niveaux :
- par leur objectif de gestion (distribution de revenu régulier ou plus-value sur les ventes des parts)
- par les avantages fiscaux qu’elles présentent dans le cadre des dispositifs fiscaux mis en place par l’Etat.
Dans le 1er cas une SCPI peut privilégier le rendement, auquel cas elle investit surtout en immobilier d’entreprise, ou bien la valorisation, c’est-à-dire la plus-value résultant de la liquidation du patrimoine acquis par la société (habitat locatif), dans ce cas sa durée de vie n’excède pas une quinzaine d’années.
Dans le second cas, la SCPI est un placement défiscalisant : les intérêts d’emprunt contractés pour l’acquisition de parts sociales sont déductibles des revenus fonciers, sans limite dans le temps, et le déficit foncier est déductible ou reportable.
Se sont ainsi succédés différents dispositifs permettant de bénéficier d’avantages fiscaux. En 2014 demeurent uniquement les dispositifs « Malraux » et « Duflot ».
Société de gestion de portefeuilles
Une société de gestion de portefeuilles est une entreprise d’investissement, agréée par l’Autorité des Marchés Financiers, qui gère des portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte de tiers. On les appelle aussi société de gestion ou société d’asset management.
Une société de gestion de portefeuilles va investir les sommes confiées par ses clients selon différents types de mandats comme la gestion conseillée, déléguée, discrétionnaire…ou via des OPC.
Société d'investissement à capital variable / SICAV
Créées en 1964 pour faciliter l'accès aux particuliers des marchés boursiers (actions et obligations) français et internationaux, les SICAV sont des entités juridiques qui émettent des actions par différence des Fonds Communs de Placement qui n’ont pas de statut juridique et émettent des parts. Leur objet est la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières. Tout souscripteur devient actionnaire et peut s'exprimer sur la gestion de la société lors des assemblées générales.
Une SICAV peut assurer elle-même sa gestion ou bien confier cette fonction à une société de gestion qui a l’obligation d’agir dans l’intérêt exclusif des actionnaires.
Les actions de SICAV sont disponibles auprès de multiples réseaux de distribution qui peuvent être des établissements de crédit, des compagnies d’assurance ou des courtiers en ligne.
Solvabilité
Capacité d’un emprunteur à assumer l’ensemble de ses engagements en cas de cessation de son activité lorsqu’il s’agit d’une entreprise ou en cas de perte d’emploi lorsqu’il s’agit d’un particulier.
La solvabilité est d’autant plus importante que la quantité, la valeur et la qualité des actifs appartenant à un emprunteur est grande. Moins une entreprise est solvable, plus ses taux d’emprunts seront élevés car le risque de défaillance de l’emprunteur est élevé. Les agences de notation calculent ainsi la solvabilité des sociétés.
Sous-jacent
Tout actif sur lequel porte une option ou plus largement un produit dérivé. Il peut être financier (actions, obligations, contrats à terme, indices boursiers...) ou physique (matières premières agricoles ou minérales...) ou monétaires (devises, bon du Trésor..).
Spread
Voir Ecart de taux
Stock picking
Voir Sélection de valeurs
Stratégie Cœur Satellite
Il s’agit d’une technique de gestion consistant à investir à long terme une partie majoritaire d’un portefeuille (valeurs de fonds de portefeuille) et la partie minoritaire, à court terme sur des paris sectoriels ou géographiques. L’investissement en actions en direct peut être réalisée suivant le principe de la stratégie cœur satellite. Ce sont pourtant les Trackers (ETF) qui sont les plus adaptées : par exemple, 80% d’un compte titre peut être investi à long terme sur un Tracker Euro Stockk 50 et le solde sur des trackers Pays émergent ou sectoriel que l’on arbitrera au fur et à mesure des opportunités d’investissement.
Stratégie d’investissement
Stratégie moyen/long terme, par un comité de gestion sur la base d’une approche économique globale. Le comité de gestion fera évoluer ou changera éventuellement cette stratégie, si ses hypothèses macro-économiques se trouvent démenties par les faits. Cette expression s’oppose à « la tactique d’investissement » qui privilégie le choix d’actifs sur une courte période.
Stress Test
Voir Test de résistance bancaire
Syndicat bancaire
Terme désignant un groupe de banques qui s’associe pour financer une opération spécifique. Un syndicat bancaire peut ainsi se constituer pour aider au financement d’une entreprise à travers un prêt réalisé en commun. Les banques répartissent alors le risque de l’emprunt contracté par l’entreprise entre toutes les banques présentes dans le syndicat bancaire. Cette répartition peut se faire en fonction de la taille respective de chaque banque. Elles sont exposées uniquement au risque que représente leur part dans le financement global. La constitution d’un syndicat bancaire permet de répartir un risque qui serait trop important s’il était porté par un seul établissement bancaire.
Stress test
Voir Test de résistance bancaire
Swap de taux
Un swap est une opération de gré à gré consistant à échanger un engagement contre un autre pour modifier son exposition au risque.
Les swaps portent traditionnellement sur des devises ou des taux d'intérêt (rémunération fixe contre rémunération variable).
Les quatre contrats les plus courants sont :
- le swap de taux d'intérêt standard, taux variables contre taux fixes, qui échange les intérêts d'un prêt ou dépôt notionnel à taux variable contre des intérêts à taux fixe.
- le swap de devises, par lequel on échange des taux d'intérêt à moyen ou long terme libellés dans deux devises différentes.
Taux de change
Le taux de change désigne la valeur d'une devise par rapport à une autre.
Le taux de change d'une monnaie par rapport à une autre est facteur de l'offre et de la demande de ces devises sur le marché des changes.
Exemple de taux de change : Un taux de change de l'euro par rapport au dollar (EUR/USD) de 1,45 signifie qu'un euro est équivalent à 1,45 dollar.
Les taux de change, cotés sur les marchés des changes, varient en permanence ; ils varient également en fonction de la place de cotation.
Taux directeur
Taux d’intérêt principal pratiqué par une banque centrale lorsqu’elle prête de l’argent aux institutions financières, le taux directeur représente le coût de la monnaie frappée et émise par la banque centrale. Pour ces dernières, ces taux sont des outils servant à maîtriser l'inflation. Leur niveau joue un rôle si important que les marchés peuvent réagir sur de simples rumeurs de hausse ou de baisse. Le taux directeur des banques centrales est la source de tous les taux d’intérêt à court terme du marché interbancaire, du marché monétaire et du marché des devises.
Taux d'intérêt
Il mesure la rentabilité du capital prêté. Il représente le coût du prêt pour l’emprunteur, qui verse au prêteur des intérêts calculés par l’application de ce taux au capital prêté. Il est déterminé à partir d’un taux directeur fixé par la banque centrale. Le taux directeur est le coût auquel les banques peuvent se refinancer auprès de la banque centrale. Le taux qu’elles consentent aux autres banques ou à leurs clients est supérieur au taux directeur afin de dégager une marge. Les taux d’intérêt peuvent être fixes sur la durée du crédit, ou variables d’après un taux référent susceptible de fluctuer.
Taux d'intérêt nominal
C'est le taux convenu entre le prêteur et l'emprunteur et qui, appliqué à la valeur nominale de l'emprunt, détermine l'intérêt que l'emprunteur devra payer au porteur de l'obligation sous forme de coupon. Ainsi, si l’investisseur détient une obligation à 5% avec un nominal à 600€, il percevra 30€ d’intérêt par an.
Taux d’intérêt réel
Le taux d'intérêt réel correspond à la différence entre le taux d'intérêt nominal et le taux d'inflation constaté pour une période de référence. Si, à titre d’exemple, le taux d'intérêt nominal d’un placement est de 4 %, et, que le taux d'inflation est de 3 % pour la même période, le taux d'intérêt réel est alors de 1 %.
Le taux d'intérêt réel est donc le rendement réel pour le prêteur de capitaux et le coût réel pour l'emprunteur.
Taxe sur transaction financière
La taxe sur transaction financière (TFF) est un prélèvement qui, sur le modèle de la « Taxe Tobin (suggéré en 1972 par le lauréat du prix Nobel d’économie James TOBIN) » a pour but de lutter contre la spéculation. Elle est entrée en vigueur le 1er août 2012.
Le prélèvement, de 0.2%, s’effectue principalement sur les achats d’actions françaises, cotées à la Bourse de Paris, et dont la capitalisation dépasse un milliard d’euros. Elle concerne une centaine de sociétés cotées.
La taxe est collectée par la société qui a passé l’ordre pour le compte de l’investisseur.
T-Bond
Voir Bon du Trésor américain
Teneur de comptes
La tenue de compte (ou conservation de titres financiers) consiste à inscrire les titres financiers sur le compte ouvert au nom de leur titulaire. A partir de 1984, les « titres physiques» ont été remplacés par des écritures dans des comptes-titres gérés électroniquement. L’inscription de titres dans un compte-titres matérialise juridiquement le fait que l’investisseur titulaire du compte est propriétaire de ces titres. Pour se conformer à la réglementation, le teneur de compte-conservateur doit veiller à la conservation et à la stricte comptabilisation des titres financiers. Il doit rigoureusement distinguer les titres qu’il possède en propre et ceux qu’il conserve pour le compte de ses clients.
La réglementation prévoit qu’une convention soit passée entre le teneur de compte-conservateur et le titulaire de compte. Cette convention identifie les droits et obligations respectifs des parties. Enfin, l’intermédiaire financier ne peut jamais faire usage des titres de ses clients sans leur consentement exprès et préalable. Cette règle est destinée, en cas de faillite de l’intermédiaire, à permettre le transfert sans délai des titres des clients chez un autre intermédiaire financier. Ainsi, l’intermédiaire en faillite peut restituer tous les titres financiers dont ses clients sont propriétaires.
Teneur de marché / Market Maker
Le Teneur de marché ou market maker est un opérateur indépendant ou une institution financière, qui assure par sa présence, la liquidité sur un marché déterminé.
En général, Le market maker peut traiter des montants considérables, tant à l’achat qu’à la vente. Il affiche les cours acheteurs et vendeurs sur lesquels il s’engage à réaliser les transactions.
TER
Voir Total Expense Ratio
Test de résistance bancaire / Stress test
Les stress-test désignent des techniques destinées à évaluer la résistance d'institutions financières à un choc sur leurs activités. Le choc peut être de nature économique, géopolitique ou réglementaire.
L’objectif est de vérifier si ces institutions financières sont suffisamment solides pour faire face à ces évènements.
On mesure donc virtuellement leur capacité à honorer leurs engagements, on évalue leurs ratios de liquidités.
Titre de créance
Le titre de créance est une reconnaissance de dette standardisée émise sur un marché négociable.
Il peut s’agir d’un titre de créance négociable à court terme, de moins d’un an (Certificat de dépôt négociable, billet de trésorerie...), moyen terme, de 1 à 5/7 ans (bon à moyen terme négociable, bon du trésor à taux annuel normalisé) ou enfin à long terme, de 7 (parfois moins) à 20 ans et plus (obligation).
Titre participatif
Les titres participatifs, créés en 1983, sont des valeurs mobilières hybrides à mi-chemin entre les actions et les obligations.
La rémunération des titres participatifs comprend un minimum garanti avec une partie fixe et une partie liée aux performances de la société. En contrepartie, ce titre ne donne pas droit au vote et n’est pas compris dans la répartition du capital des entités concernées.
Les titres participatifs sont utilisés principalement dans le cadre du renforcement des fonds propres des coopératives et des mutuelles.
Titrisation
Technique financière qui consiste, pour un établissement de crédit, à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances. Ces dernières sont regroupées dans un fond commun de créance puis émis sur le marché des capitaux. Cette technique a été à l’origine de la crise de subprimes de 2007.
Tokyo Stock Price Index /TOPIX &n